Sommes-nous gouvernés par notre inconscient ?

« SOMMES NOUS UNIQUEMENT GOUVERNES PAR NOTRE INCONSCIENT ? POINT FAIBLE DES COPIES : la problŽmatisation, la rŽflexion sur le sujet SOLUTION = observer lՎnoncŽ, prendre le temps de rŽflŽchir au sens de la question. 1 ) On se demande si lÕinconscient nous gouverne, et sÕil est seul ˆ nous gouverner. Que signifie cette question? PrŽciser de quoi on parle ! Ç notre inconscient È : ici on pense en premier lieu ˆ la partie de lÕesprit inaccessible ˆ la conscience, lieu des pulsions, des tabous et des complexes refoulŽs , telle que Freud lÕa dŽfini.

Ç Sommes nous gouvernŽs È : Ç tre gouvernŽ È cÕest tre soumis ˆ un pouvoir supŽrieur.

celui qui est gouvernŽ se plie aux dŽcisions de quelquÕun dÕautre. Ç Gouverner È cÕest tenir le gouvernail dÕun navire, tenir les rnes du pouvoir : contr™ler la direction et fixer les objectifs.

Si lÕinconscient gouverne, nous ne sommes plus maitres de notre conduite.

Le contraire dÕ Çtre gouvernŽÈ , cÕest Ç tre gouvernant È , cÕest gouverner soi-mme .

Ç uniquement È : cÕest autour de cette adverbe que sÕarticule la question , cÕest lÕaxe sur lequel tourne la discussion : Ç uniquement È ou Ç pas uniquement È .

LՎnoncŽ nous demande dÕadmettre que lÕinconscient existe .

On ne discute pas ce point: ce nÕest pas le sujet. 2 ) rŽflŽchir ˆ la question demande de se poser quelques autres questions : 2.1 ) ˆ part lÕinconscient, quÕest-ce qui pourrait nous gouverner? a)-dÕautres forces , dÕautres dŽterminismes que celui de lÕinconscient, par exemple : -en nous : notre corps et ses mŽcanismes biologiques -hors de nous : les lois de la nature, le Çdestin È, le dŽterminisme socialÉ b)- rien sinon nous -mmes qui sommes ma”tres de notre personne : -notre libre-arbitre, le pouvoir de notre volontŽ, facultŽ de la conscience. -notre conscience morale, notre sens du devoir, nos principes moraux -notre raison , ce pouvoir de rŽflŽchir, de comprendreÉ NB : ces deux options orientent la rŽflexion dans des directions opposŽes, lÕune renforant le manque de libertŽ, lÕautre rŽaffirmant notre libertŽ.

En tenir compte pour le plan ( deux parties principales distinctes ) 2.2 ) comment comprendre le pouvoir que nous avons sur nous-mmes? -est-ce un pouvoir absolu, comme celui dÕun monarque tout puissant? CÕest la libertŽ Ç souveraine È de la conscience telle que Descartes la dŽfinit.

Pouvoir Ç arbitraire È, qui ne dŽpend Ç que de moi È, et fait de moi lՎgal de Dieu.

Freud compare la conscience qui ignore le pouvoir de lÕinconscient ˆ un monarque absolu qui ignore le mŽcontentement et les dŽsirs du peuple pour rŽgner de faon autoritaire et arbitraire. -est-ce un pouvoir relatif, un contr™le de soi limitŽ et conditionnŽ ? CÕest la libertŽ conue comme lՎtendue de mes moyens rŽels dÕaction, comme mon pouvoir rŽel sur moi-mme.

Je ne choisis pas mon tre, mes pulsions, mes tabous, mon histoire.

Ces conditions limitent mes moyens, elles me rendent certaines choses possibles et dÕautres impossibles.

Par exemple il ne suffit pas de refuser de faire une cauchemar pour ne plus le faire.

Il ne suffit pas de refuser un dŽsir quÕon Žprouve pour cesser de lՎprouver.

2.3 ) si lÕinconscient nous gouverne, devons nous renoncer pour autant ˆ notre libertŽ intŽrieure? Avons nous les moyens de reprendre le contr™le, et si oui, lesquels?. »