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Pourquoi l'hypothèse de l'inconscient freudien est-elle problématique ?

Publié le 10/12/2021

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En deuxième lieu, il devra satisfaire au critère de démarcation, c'est-à-dire qu'il ne devra pas être métaphysique mais devra représenter un monde de l'expérience possible. En troisième lieu, il devra constituer un système qui se distingue de quelque autre manière des autres systèmes du même type dans la mesure où il est le seul à représenter notre monde de l'expérience. «La troisième exigence est la plus décisive. Comment, en effet, reconnaître le système qui représente notre monde de l'expérience ? La réponde de Popper est la suivante : par le fait qu'il a été soumis à des tests et qu'il y a résisté. Cela signifie qu'il faut appliquer une méthode déductive. En d'autres termes, si nous ne pouvons exiger des théories scientifiques qu'elles soient vérifiables, nous pouvons exiger d'elles qu'elles soient mises à l'épreuve. Il s'agit pour cela de déduire de la théorie examinée des énoncés singuliers ou « prédictions « susceptibles d'être facilement testés dans l'expérimentation. Une théorie qui ne résiste pas aux tests sera dite « falsifiée « ou « réfutée « par l'expérience. Si elle passe l'épreuve des tests, elle sera considérée comme provisoirement valide jusqu'à ce qu'elle échoue à des tests ultérieurs ou qu'une théorie plus avantageuse apparaisse.

L'hypothèse de l'Inconscient pose problème à plus d'un titre. En premier lieu, en déclarant que le « moi n'est pas maître dans sa propre maison «, Freud laisse clairement entendre que des forces sont à l'oeuvre en moi, sur lesquelles je n'exerce aucun contrôle. De ce fait, puis-je encore être tenu pour responsable de tous mes actes ? En abdiquant ainsi sa responsabilité, l'homme reconnaît qu'il est psychiquement déterminé par son Inconscient, en d'autres termes, qu'il n'agit pas librement. Toutefois, est-il légitime de rejeter ainsi la responsabilité de nos actes sur un déterminisme inconscient ? Qu'en serait-il alors de la morale ?

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