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Somalie (1986-1987)

Publié le 24/09/2020

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« Somalie (1986-1987) Un accident de la route, le 23 mai 1986, a éloigné pour un mois le chef de l'État Syad Barré de Somalie.

Soigné en Arabie saoudite, il a repris ses fonctions et obtenu du Parti socialiste révolutionnaire somalien un nouveau mandat présidentiel de sept ans, en décembre 1986.

L'interrègne a été assuré par le ministre de la Défense, Ali Samantar, qui n'appartenait ni à la famille ni au clan du président.

Il a été récompensé par une promotion au poste de Premier ministre par Syad Barré. En janvier 1987, l'enlèvement d'une équipe de Médecins sans frontière du camp de Tugwajale a attiré l'attention sur le Mouvement national somalien, représentatif du clan Isxaq, écarté du partage du pouvoir.

La libération des otages en Éthiopie a alourdi l'atmosphère entre les deux États, d'autant que la Somalie a accueilli les Éthiopiens du Harär rebelles à la "villagisation". En décembre 1986, selon les autorités, il y avait 820 000 réfugiés, au Nord surtout, mais aussi au Sud, dans l'arrière-pays de Mogadiscio.

Les États-Unis les ont pris en charge pour 100 millions de dollars.

Les Italiens, bailleurs de fonds de l'IGAAD (Autorité intergouvernementale de lutte contre la sécheresse et le développement), ont envisagé de dépenser 500 millions de dollars entre 1985 et 1989.

Le FMI a obtenu un encouragement discret au commerce privé: les boutiques ont resurgi dans la capitale.

Les stocks de céréales atteignaient à la fin de l'année 1986 l'équivalent de la consommation nationale annuelle.

Le plan alimentaire mondial a été suspendu en 1987 et le régime a dû compter sur ses ressources propres alors que, depuis l'indépendance, la Somalie recevait une aide abondante.

De plus, les organismes internationaux lui ont refusé le financement d'un grand barrage. Par ailleurs, le dialogue avec l'Éthiopie, parrainé par l'Italie, a continué en dépit des prises d'otages et du refus d'Addis-Abeba d'envisager un statut spécial pour l'Ogaden.. »

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