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Singapour (2003-2004): Le retour de la dynastie Lee

Publié le 23/09/2020

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« Singapour (2003-2004): Le retour de la dynastie Lee La Cité du Lion est entrée dans l’une de ses rares périodes de transition politique, seulement la seconde en quarante ans, lorsque le Premier ministre Goh Chok Tong a déclaré en août 2003 qu’il quitterait son poste dès que l’économie rebondirait, chose faite à la mi-2004.

Entré en politique en 1976, puis titulaire du poste de Premier ministre depuis 1990, Goh Chok Tong a d’abord été perçu comme simple chef intérimaire mais, de l’avis général, il a rempli son mandat avec succès et a bien géré la crise financière asiatique de 1997, comme celle de la «pneumonie atypique», ou SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère), qui a frappé le pays en 2003.

Le transfert de pouvoir, entériné par le Parti de l'action du peuple (PAP), devait avoir lieu en 2004. Pressenti depuis longtemps comme prochain chef du gouvernement, Lee Hsien Loong, fils aîné du fondateur de la république Lee Kuan Yew, a déjà occupé des postes à responsabilités dans le domaine économique.

L’actuel vice-premier ministre, âgé de cinquante-deux ans, a commencé à donner des entrevues pour tenter de dissiper une réputation de politicien autoritaire.

Son épouse, Ho Ching, dirige le holding public Temasek.

Pour sa part, le ministre émérite Lee Kuan Yew (octogénaire) a été hospitalisé à la fin de 2003, déclarant peu après vouloir conserver son poste dans le cabinet (à l’instar de Goh Chok Tong). En cette fin de mandat, certaines mesures d’ouverture sociale ont été décidées en haut lieu, souvent par intérêt économique.

Les bars ferment plus tard.

Le saut à l’élastique est autorisé.

La gomme à mâcher, interdite depuis 1992, est vendue sur ordonnance si elle est thérapeutique.

La télévision renseigne sur le sexe mais pour stimuler la natalité.

La censure cinématographique s'est assouplie.

Toutefois, sujet tabou, la cité-État conserve le record des peines capitales par habitant avec 369 exécutions répertoriées depuis 1991, selon Amnesty International. Singapour et la Thaïlande ont milité pour une libéralisation du commerce plus rapide au «sommet» de l’ANSEA (Association des nations du Sud-Est asiatique), à Bali en octobre 2003, afin de contrer la concurrence de la Chine.

Goh Chok Tong a effectué une mission économique en Égypte, en Jordanie et à Bahreïn en 2004. Le SRAS a rudement malmené l’économie en 2003, réduisant la croissance à 1,1 %. Le chômage, estimé à 5,9 %, a atteint son plus haut niveau depuis dix-sept ans. Le tourisme a chuté ; Singapore Airlines a sombré dans le rouge pour la première fois et licencié du personnel.

Après cette quasi-récession, la relance apparaissait évidente au début de 2004.

Les exportations des produits électroniques et pharmaceutiques ont augmenté.

La croissance devait se situer dans une fourchette de 5,5 %-7,5 % en 2004.

Singapour dispose désormais du Biopolis, centre de recherche qui a coûté 500 millions de dollars et vise à mieux explorer les nouvelles sciences.. »

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