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Sierra Léone (1996-1997)

Publié le 23/09/2020

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« Sierra Léone (1996-1997) Dès sa prise de fonctions, le 1er avril 1996, le nouveau chef de l'État Ahmad Tejan Kabbah a tenté de mettre un terme à la guerre civile qui a commencé en 1991.

Mais les pourparlers entamés le 22 avril 1996 à Yamoussoukro (Côte-d'Ivoire) avec les rebelles du Front révolutionnaire unifié (RUF) ont achoppé sur le sort des 700 mercenaires de la société sud-africaine Executive Outcomes, engagés en juin 1995 par l'ancien régime militaire pour encadrer l'armée.

Le RUF a exigé leur retrait avant le désarmement de ses combattants.

Le gouvernement a estimé les mercenaires sud-africains plus efficaces qu'une armée difficilement maîtrisable, dont de nombreux éléments se sont illustrés aux côtés des rebelles dans leurs activités de pillage des richesses du pays. Le cessez-le-feu conclu le 17 mars 1996 n'a pas tenu.

Les attaques de la rébellion ont repris en juillet 1996, au nord et à l'est du pays.

Face à la contre-offensive lancée en septembre par l'armée, Foday Sankoh, l'énigmatique leader du RUF, s'est résolu à signer un accord, le 30 novembre 1996, à Abidjan, avant de contester aussitôt la forme qu'allait prendre la "force neutre de désarmement" prévue par ce plan de paix. Alors que de nouveaux affrontements faisaient rage en février 1997, une issue "diplomatique" était recherchée.

Invité officiel du Nigéria, F.

Sankoh aurait été arrêté et assigné à résidence, le 11 mars 1997, dès son arrivée à l'aéroport de Lagos.

Il a été évincé par ses lieutenants le 15 mars 1997, pour "entrave au processus de paix".

Le RUF s'est aussitôt déclaré prêt à accepter le déploiement des 720 "casques bleus" proposés par le Conseil de sécurité de l'ONU. Le 25 mai 1997, un coup d'État militaire a contraint le président élu A.T. Kabbah à se réfugier en Guinée.

Un Conseil révolutionnaire des forces armées, dirigé par le commandant Johnny Paul Koroma (trente-trois ans) a nommé F.

Sankoh vice-président de la junte.

Signe patent de la collusion entre armée régulière et rebelles? Ces derniers, qui avaient pactisé pour se livrer au pillage des richesses du pays, ont vu leurs rentes menacées par l'avènement de la démocratie et l'action des Kamajors, chasseurs traditionnels constitués en milices civiles contre le RUF.

A l'appel du président Kabbah, le Nigéria a eu recours à la force, sous la bannière de l'Ecomog, la Force ouest-africaine d'interposition déployée au Libéria voisin, en vain.. »

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