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SES GRAND ORAL: Quels impacts a eu la crise de la COVID sur le marché de l’emploi en France ?

Publié le 20/05/2022

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« Quels impacts a eu la crise de la COVID sur le marché de l’emploi en France ? La crise sanitaire de la Covid-19 a provoqué une crise économique d'une ampleur inédite.

Selon la dernière estimation de l'Insee, le PIB a subi une chute de 8,3 % en 2020, l'indicateur de climat des affaires reste à un niveau très faible et l'Insee a recensé 360 000 emplois supprimés en 2020. Les premiers mois qui ont suivi la crise de la Covid, une majorité d’établissements a été amenée à recourir à l’activité partielle, tout particulièrement pendant le premier confinement (81 %), moins sur la période d’été (43 %).

Quand cela n’a pas été le cas, c’est principalement parce que l’établissement disposait de suffisamment de trésorerie pour maintenir les salaires (62 %) ou parce qu’il n’a pas été impacté par la crise (52 %). Demandeurs d’emploi et salariés ont subi la crise de la Covid-19 de manière hétérogène : davantage de recours à l’activité partielle pour les employés et les ouvriers, plus de télétravail pour les cadres et moins de possibilités de sortie du chômage et de reprise d’emploi pour les demandeurs d’emploi.

1 salarié et 1 demandeur d’emploi sur 10 ont profité de la période de crise pour se former. La crise a eu un impact sur les revenus et la capacité à épargner des demandeurs d’emploi et des salariés.

Malgré le fait qu’une majorité des établissements interrogés a été amenée à compenser les pertes de revenus de leurs salariés en activité partielle, beaucoup ont néanmoins ressenti une baisse de leurs rémunérations.

Alors qu’au niveau global, le stock d’épargne a augmenté sur la période, cela n’a pas été sans conséquence au niveau individuel sur la capacité d’épargne d’un certain nombre de salariés et encore plus de demandeurs d’emploi : un salarié sur deux a déclaré qu’il a pu épargner depuis le début de la crise contre seulement 2 demandeurs d’emploi sur 10. Face à la crise, les demandeurs d’emploi ont majoritairement accéléré leurs recherches d’emploi et ont dû modifier également leurs canaux de recherche notamment vers plus de numérique.

Accepter un CDD ou un contrat saisonnier (73 %), un temps partiel (59 %), un emploi sous-qualifié par rapport à leurs compétences (51 %), les demandeurs d’emploi étaient prêts à de multiples concessions pour voir aboutir leur projet professionnel.

Côté employeurs, la plupart ne modifieraient pas leurs critères de recrutement et des ajustements se feraient à la marge. La pandémie de Covid-19 a eu un impact majeur sur le marché du travail et l'emploi en 2020 : chute de l'activité économique, travailleurs empêchés de se rendre sur leur lieu de travail, recours massifs au télétravail et à l'activité partielle, fermeture des écoles, personnes vulnérables à la Covid.

Mais la pandémie ne s'est pas arrêtée une fois terminé le confinement et ses effets vont perdurer en 2021.

De fait, la reprise de l'activité économique ne permettrait pas d'absorber rapidement les pertes d'emplois enregistrées au premier semestre 2020 (– 794 000 emplois).

D'un côté, le plan de relance soutiendrait l'activité et les créations d'emplois via les mesures sur l'emploi (prime à l'embauche des jeunes et dispositifs d'emplois aidés), de l'autre, l'activité resterait durablement déprimée dans certains secteurs du fait de la pandémie et des mesures prophylactiques prises pour ralentir la diffusion du virus (fermetures administratives, diminution des capacités d'accueil dans les bars-restaurants, les. »

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