Sénégal (1998-1999) Contestations de l'opposition
Publié le 23/09/2020
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Sénégal (1998-1999)
Contestations de l'opposition
Après les législatives du 24 mai 1998, qui ont conféré une majorité absolue au
Parti socialiste (PS, au pouvoir), le chef de l'État Abdou Diouf a formé un
nouveau gouvernement.
Le principal changement a été le départ de Habib Thiam,
remplacé au poste de Premier ministre par l'ancien ministre de l'Économie et des
Finances Mamadou Lamine Loum.
L'opposition, qui a protesté contre la victoire
électorale du PS, accusé de fraude, s'est cherché une stratégie.
Il a fallu une
révision de la Constitution, votée le 27 août 1998 par la majorité socialiste,
pour remobiliser ses ténors, regroupés en deux alliances.
La disposition qui
limitait à deux le nombre de mandats présidentiels consécutifs (adoptée en 1992
sur un mode consensuel, après consultation de toute la classe politique) a été
unilatéralement abolie.
Ce retour en arrière donnait toute latitude à A.
Diouf
(65 ans), dauphin de Léopold Sédar Senghor en 1981, élu en 1988 et réélu en
1993, de briguer un troisième mandat, lors de la présidentielle de 2000.
Les
luttes de positionnement des uns et des autres s'en sont trouvées aussitôt
anéanties.
Tous les partis d'opposition ont manifesté, à Paris, le 21 octobre
1998, alors que A.
Diouf était invité à s'exprimer devant l'Assemblée nationale
française, avertissant des risques d'une explosion de violence au Sénégal.
Un conflit social, en août 1998, entre le Syndicat unique des travaillleurs de
l'électricité (Sutulec) et la Société nationale d'électricité (Sénélec) a vu les
autorités intervenir, pour ordonner l'arrestation et l'incarcération des meneurs
de grève.
Début mars 1999, des étudiants de l'université de Dakar manifestant
contre le manque de débouchés se sont confrontés à la police anti-émeutes, à
deux reprises.
Soutenues par les bailleurs de fonds internationaux, les autorités se sont
attachées à mettre en œuvre les grandes réformes liées aux programmes d'aides de
la Banque mondiale et du FMI.
Les privatisations ont été accélérées.
En février
1999, un consortium franco-canadien, Hydro-Québec, a coiffé "au poteau" la
compagnie française Électricité de France (EDF), pour le rachat de 34 % des
parts de la Sénélec.
En Casamance frontalière avec la Guinée-Bissau, la paix n'avait toujours pas été
trouvée.
La solution armée, dans un conflit qui oppose depuis 1982 l'armée
sénégalaise aux indépendantistes du Mouvement des forces démocratiques de
Casamance (MFDC), n'a pas donné les résultats escomptés.
Quelque 3 000 hommes
ont été envoyés par Dakar à Bissau, pour combattre une rébellion réputée liée au
MFDC.
Ces contingents ont été rappelés par vagues successives, en mars 1999.
A.
Diouf a cependant accepté, pour la première fois, le principe d'une rencontre
avec l'abbé Augustin Diamacoune Senghor, le secrétaire général du MFDC, astreint
depuis 1995 à un régime de résidence surveillée..
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