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Mauritanie (1998-1999) Crise dans l'opposition

Publié le 20/09/2020

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« Mauritanie (1998-1999) Crise dans l'opposition Fin janvier 1999, la Mauritanie a été admise, par la Banque mondiale et le FMI, à l'Initiative des pays pauvres très endettés (PPTE).

La dette multilatérale du pays, estimée à près de 760 millions de dollars, devrait ainsi baisser de 300 millions environ.

Le pays a commencé le remboursement du plus gros de sa dette et devra, pour cela, trouver 150 millions de dollars par an, pour un budget annuel de l'État de 250 millions.

En contrepartie, le pays devrait privatiser avant juin 2001 l'Office des postes et télécommunications (OPT), Air Mauritanie et la Société nationale d'électricité (Sonélec). En 1998, le taux de croissance a été de 4,1 %, pour une croissance démographique de 2,5 %.

Mais près de 60 % de la population vivait toujours au-dessous du seuil de pauvreté.

Un Commissariat à la lutte contre la pauvreté, aux droits de l'homme et à l'insertion a été créé en juillet 1998. Sur le plan politique, l'Union des forces démocratiques (UFD, opposition) s'est scindée en deux: l'UFD-A et l'UFD-B, au terme d' un houleux congrès du parti tenu à Nouakchott (août 1998).

En effet, le discours trop radical et le boycottage comme méthode de contestation ne faisaient plus l'unanimité. Une partie de l'opposition a ainsi participé, sous les couleurs de l'UFD-B, aux élections municipales du 29 janvier 1999, largement remportées par le Parti républicain, démocratique et social (PRDS au pouvoir).

Tirant le bilan de sa participation, l'UFD-B a tendu la main au président de la République Maaouya ould Sid'Ahmed Taya, qui a rencontré ses dirigeants le 16 février 1999. De son côté, le leader de l'UFD-A, Ahmed ould Daddah, candidat malheureux à la présidentielle de 1992, a été inculpé, le 6 mars 1999, d'"incitation à l'intolérance et troubles à l'ordre public", mais a finalement été acquitté.

Les faits remontent à décembre 1998, lorsqu'il avait réclamé, au cours d'un meeting, une double commission d'enquête: l'une sur l'enfouissement présumé de déchets toxiques israéliens en Mauritanie et l'autre sur la fortune du chef de l'État; des propos lui avaient déjà valu un mois de prison. S'il avait été condamné, le principal challenger du chef de l'État aurait pu être déclaré inéligible; une précaution prise par le pouvoir en vue des présidentielles de 2003? Dans l'intervalle, celui-ci allait à l'évidence tenter de fragiliser l'opposition en maniant la carotte et le bâton.. »

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