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Séance 6 : “Enivrez-vous, de vin; de poésie ou de vertu, à votre guise” Charles Baudelaire - Le Spleen de Paris Texte bac 16 : “Le serpent qui danse”

Publié le 09/05/2025

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« Séance 6 : “Enivrez-vous, de vin; de poésie ou de vertu, à votre guise” Charles Baudelaire - Le Spleen de Paris Texte bac 16 : “Le serpent qui danse” Les Fleurs du Mal 1857, partie “Spleen et Idéal”. INTRODUCTION : / sensualité de J / état hypnotique = transfiguration du réel Description = fascination de B(audelaire) pour J(eanne) 1 - Blason = description élogieuse du corps ou d’une partie de la femme Lyrique-tradition pétrarquisme 2 - Aspects + euphoriques = éloge = Ch lex beauté -> L’or / l’éléphanteau Lyrisme ciel-horizon-infini-sens-eau-mer-bateau-voyage-éléphanteau - dysphoriques = serpent/ondulation/froideur/indifférence (yeux inexpressif) or et le fer Fer = matériel vil/froideur dureté Esclavage Vin amer + vainqueur Titre annonce crt hypnotique et mvt ondulatoire = côté fantastique de la ..

du poète + déterminant que le serpent est un serpent familier 1857 Les Fleurs du Mal, un recueil sombre et sulfureux. Baudelaire y exprime son désenchantement, le spleen, & son envers: la recherche de l'ivresse et de l’oubli = la rate Contrairement à R, B a tendance à fuir la mélancolie et la laideur du monde dans des univers sensoriels qui lui sont inspirés par les souvenirs, la brutalité moderne du monde ou encore l'amour. Dans la section « Spleen et Idéal », la première et la plus longue, Baudelaire organise les poèmes par cycles : après un cycle consacré à l'art, un cycle consacré à l'amour où les sens sont prépondérants. La femme qui inspira le poète dans ce cycle, sa muse, est Jeanne Duval : Baudelaire l'avait rencontrée à son retour de l'île Maurice en 1842, et ils ont entretenu une liaison passionnelle de 1842 à 1855.

Les poèmes qu'elle inspire sont emplis d'exotisme et d'érotisme, célèbrent la sensualité de cette métisse (à l'époque, on parle d'une « mulâtresse ») mais ils sont aussi empreints de la relation tumultueuse qu'entretiennent les amants . Le Serpent qui danse est un poème constitué de neuf quatrains ; les vers alternent octosyllabes et pentasyllabes : Baudelaire s'inspire là des rythmiques de la chanson qu'ont affectionnée les romantiques. L'Alternance y évoque l'oscillation et la danse. Ce poème est un blason : un poème qui célèbre la beauté et la sensualité de l'être aimé.

Mais certains éléments rendent cet objet du désir . PB = Comment la déclaration d'amour poétique mêle-t-elle ivresse de la contemplation et vision inquiétante de la femme et de l'amour ? I / V.1-12 : Ouverture lyrique sur le mode du blason II / V.13-28 : La description de l'être désiré et de ses métamorphoses envoûtantes et inquiétantes III / V.29-36 : Extase finale : l'ivresse du baiser I / Ouverture lyrique sur le mode du blason (V1-12) BOUCLAGE : Le poème s’ouvre sur une contemplation de l’être aimé et désiré qui va exprimer la fascination complète du poème. Les 3 premiers Q forment 2 phrases Q1 (vers 1-4) :1 exclamation qui exprime l’admiration du fait qu’il soit dépendant de cette attitude/vision “que j’aime voir”.

Idée qu’une drogue le soulage “Chère indolente” apostrophe mis en apposition / de celle à qui s’adresse l’éloge/blason “Chère” = évoque le discours amoureux + idolâtrie “Indolente” = celle qui adapte une nonchalance de la longueur J = côté très cool Qq qui sens pas la douleur, se préoccupe de rien => annonce déjà ici la froideur du serpent. 1 désordre de la phr.

COD arrive qu’au vers 4 V1 = l’excla qui est le vb conjugué + sujet D’un seul coup au vers 2 = le compl du ,om + après au vers 3 = une comparaison + seulement après le COD Intérêt = désordre émotionnel et du poète, trouble du désir, sensualité.

Un tx marqué -> le vertige “Miroiter” = aspect de miroir brillant = une image du serpent Il rajoute une image “étoffe” => fait penser à la soie Idée d’une matière précieuse + d’emblée le mvt ondulatoire qui est contenu ds le ch lex du mvt “Comme une étoffe vacillante”. On a cette imaginaire du mvt + montre fascination du regard absorbé par un détail.

Intro l’idée du vertige. Q2 (vers 5-8): Deuxième phr 1er détail = la peau => évoque la mer, passe à 1 autre lieu de son corps “Aux âcres parfums” Expression d’un soulagement à regarder J.

2ème éléments = “sur ta chevelure profonde”.

On a d’abord “sur” cette préposition prépare la métaphore de la mer (+ compl du nom).

Un CCL encore dans le “Aux âcres parfums” “Mer odorante et vagabonde” : une métaphore mis en apposition encore un compl du nom Des sonorités nasales = envoûtantes.

Sons lourds, ronds, sensuels (“on”).

Fait durer le plaisir, désir. Cette “chevelure profonde” => déclenche l'idée de l'océan.

Cheveux épais, long “profonde” = profond aussi au cb de rêves, imaginaires => d’emblée être un refuge profonde => me toucher + vue Compl du nom = ajoute un détail olfactive. “Mer odorante et vagabonde” -> “odorante” = pas gênant mais “vagabonde” = hypallage, ce serait le poète ou le bateau = vagabond L’hypallage permet de mélanger la chevelure de J + poète Ce prolongement, 1 compl du nom “Bleus et bruns” => couleur des cheveux de J, couleur qui déclenche un imaginaire Couleur de l’océan/mer.

Pluriel de flot reprends l’abondance de sa chevelure Une masse présente, pl + mot “flots’ => mvt + épaisseur et fait correspondre la chevelure de J + la mer.

Qqch d’une incantation dans cette description.

Il y a aussi la métamorphose de l’âme du poète dans le Q3. “Parfum” rime avec “bruns” = odeur capiteuse = odeur du parfum musqué rond, crée et renvoie aux odeurs. Q3 : V9-10 = un PSC circ de comparaison.

Encore une image qu’on identifie pas V11-12 = Enfin la prop.circ à la fin.

Longue description -> chevelure prépare une image du voyage par les sens/odorats, vue, toucher La mer = évasion absolue Son âme subit cette transformation grâce à la rêverie “âme” = pas son corps, c’est l’esprit, ce qu”il y a de non matériel en nous. Un mvt de détachement dans le rêve dans l’âme du poète V9-10 => motif de la renaissance/positif avec “matin” => symbolise un renouveau “S’éveille” + “vent” éléments vitals,dynamiques qui pousse Comparaison en premier. V11-12 : “appareille” = champ lex du navire + idée d’un mvt aérien avec le “vent”.

Il y a une liberté avec un mvt ascendant.

“Rêveuse” = Une qualité de son âme (poète) + preuve avec le pO = manière particulière de voir le monde BOUCLAGE : On retrouve à travers J la fig de la Muse qui provoque la rêverie du poète + l’oublie de ses souffrances dans le plaisir des sens.

Le corps de J = pas abstrait, elle dégage une sensualité très charnelle II / La description de l'être désiré et de ses métamorphoses envoûtantes et inquiétantes (V13-28) BOUCLAGE : Le poète continue à détailler le corps de J, de sa bien-aimée.

On a un va et vient entre l’observation et passe d’un mvt large à des détails.

Ce qui continue d’évoquer l'envoûtement.

Cet envoûtement va être assombri par des détails + inquiétants. Q4 (vers 13-16): On continue dans l’art du blason avec les yeux.

Description des yeux mais idéalisée.

On a une nég partielle “rien ne se révèle” => le pronom + adv de la neg = au début ce regard il y a rien dedans 1 mot mis en valeur pour le fait qu’il va recevoir des compliments Le vide = renforcé par 2 compl du pronom “De doux ni d’amer” => complément Les yeux sont ridiculement vides.

Le vers impaire met en valeur … Regard d’indifférence ou mensonge Attribut du suj => “Sont deux bijoux froids où se mêle” La métaphore “bijoux” = motif trad de la poésie amoureuse mais “Froids” = reprend le vers précédent “Bijoux” = B joue avec, il reprend l’image et vante la beauté de la F + lui accole un adj trivial qu’y ne lui va pas du tout “froid” au sens indifférent.

Ici Jeanne ne manifeste pas de tendresse à B. Cette froideur évoque le métal des bijoux au sens abstrait.

Puis vont apparaître 2 métaux qui développent le double aspect de ce regard. Une formule oxymorique, une association de chose qui s’oppose “Or” = métal précieux, recherche, au sens trésor Ambiguïté, son regard y tient de l’or mais aussi du fer => dureté, un métal non noble + évoque esclavage. B fait réf à l’âge d’or, l’âge de “fer” Q5 : V17 => J s’anime car elle marche, il va décrire sa démarche.

Il la tutoie, l’interpelle Réapparaît au milieu du poème, image du serpent, le titre, explique par sa démarche -> associe à l’indolence au début, une démarche chaloupée. V18 => joue l’expression, isolé dans un vers impair, adj + compl de l’adj qui exprime la cause = elle ne fait pas de manière, se laisse aller => nonchalance, l’interpelle de nouveau Il explique sa vision d’elle avec sa démarche. Rime “cadence” avec “danse” => annonce/commence le rythme saccadé qu’on aura après. Côté très déhanché, chaloupe de la démarche. “Bâton” =.... »

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