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Schopenhauer et la critique du libre arbitre

Publié le 05/05/2021

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« Schopenhauer et la critique du libre-arbitre On a vu que Rousseau opposait l’instinct de l’animal au libre-arbitre de l’homme.

Mais Schopenhauer pense qu’en réalité les deux sont soumis au déterminisme. La différence entre l’homme et l’animal est qu’ils ne sont pas déterminés par les mêmes choses : - L’animal est déterminé à agir par des intuitions, c’est-à-dire des choses qu’il perçoit par les sens : un aliment, un prédateur, les saisons.

Ensuite, ces intuitions produisent une réaction instinctive.

Donc L’animal est déterminé par ce qui est présent sous ses yeux, et de ce fait il est facile de voir qu’il est déterminé : on voit clairement le rapport entre la cause (le motif) et l’effet. - L’homme au contraire dispose d’une raison : il a des idées générales comme le bien, le mal, l’utile ou le nuisible et il peut étendre sa pensée au futur et au passé.

Ce sont ces idées qui généralement déterminent ses actions, qui sont les causes de ses actions.

Mais comme ce sont ces idées qui le font agir il se croit libre. D’abord par ce que les idées sont des choses immatérielles, invisibles.

On ne croit pas qu’elles aient à elles-seule le pouvoir de nous entrainer.

« Il se laisse tromper par l’immatérialité des motifs humains, consistant en simples pensées, qui ne se rattachent à rien de présent ni à rien de ce qui l’entoure, et dont les obstacles mêmes ne sont que de simples pensées, agissant comme des motifs contraires.

Alors il met en doute leur existence, ou, en tous les cas, la nécessité de leur action, et s’imagine que ce qu’il fait, il pourrait aussi bien ne pas le faire, que la volonté se décide spontanément, sans motifs, et que chacun de ses actes est le premier anneau d’une série de modifications impossibles à calculer et à prévoir.

» Essai sur le libre arbitre D’autres part, des idées contradictoires coexistent dans notre tête (par exemple : travailler, regarder la télé, le devoir, le plaisir).

Cela nous fait croire que plusieurs actions sont possibles, qu’on peut faire ce que l’on veut, une chose ou son contraire.

En réalité c’est une illusion, une de ces idées est plus puissante, plus convaincante, et c’est elle qui détermine notre action : nous n’avons pas la possibilité de nous opposer à cette idée pour en suivre une autre, elle nous impose notre conduite.

« La nécessité avec laquelle elles agissent est masquée par leur conflit ».

On croit que l’on peut échapper au déterminisme d’une idée parce qu’elle est toujours en face d’idées concurrentes.

On peut délibérer : c’est-à-dire qu’on peut comparer plusieurs idées mais quand la délibération est terminée et qu’une idée l’a emporté, nous ne pouvons pas choisir de ne pas suivre cette idée.

Les idées possibles sont des « vélléité » mais ne peuvent pas devenir de véritable « volitions ».

En cas de dilemme deux idées sont de forces égales et c’est pourquoi on hésite. « L’homme peut d’ailleurs, au moyen de sa faculté de penser, évoquer devant son esprit dans l’ordre qui lui plaît, en les intervertissant ou en les ramenant à plusieurs reprises, les motifs dont il sent l’influence peser sur lui, afin de les placer successivement devant le tribunal de sa volonté ; c’est en cette opération que consiste la délibération.

» Essai sur le libre arbitre. »

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