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Séance n°6  Support : le monologue final de BérengerFormuler une problématique et y répondre en rédigeant un plan détaillé.

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Séance n°6 



Support : le monologue final de Bérenger

Formuler une problématique et y répondre en rédigeant un plan détaillé.
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« Séance n°6 Support : le monologue final de Bérenger Formuler une problématique et y répondre en rédigeant un plan détaillé.

Rédiger une introduction et une conclusion. Amorce et présentation de l’extrait : La deuxième guerre mondiale et ses atrocités sont vues comme une expérience dépourvue de sens, absurde.

La guerre froide et la menace nucléaire ne font que grandir ce sentiment de non-sens de la vie, de sa vacuité.

Ainsi la littérature de l’absurde veut montrer l’incohérence et l’absurdité de la condition humaine avec cynisme puisqu’il propose une déformation grossissante de la société et des relations humaines pour mieux en montrer les dysfonctionnements.

C’est le cas de Rhinocéros , d’Eugène Ionesco, œuvre théâtrale publiée en 1959. Situation du passage : Nous arrivons au dénouement de cette pièce où, dans une petite ville, les habitants se sont progressivement transformés en rhinocéros.

Un personnage se démarque pourtant car il semble immunisé face à la rhinocérite.

Juste auparavant, Bérenger a reçu la visite de Daisy sa collègue de bureau et ils se sont déclarés leur amour.

S’en est suivi un dialogue tendu autour de la résistance.

Daisy a finalement rejoint les rhinocéros.

Bérenger se retrouve alors seul. Problématique : Dans quelle mesure le dénouement de Rhinocéros souligne-t-il son appartenance à une littérature de combat ? • Un personnage seul, qui prend conscience de son unicité A.

Le monologue du héros solitaire Dans un monologue, une seule personne parle sur scène.

Elle est censée penser tout haut.

De manière conventionnelle, le personnage « pense » à voix haute pour permettre aux spectateurs d’accéder à sa pensée.

Ici, le monologue de Bérenger nous montre sa réaction face à l’épidémie de « rhinocérite » qui a touché tout son entourage.

Tous ont succombé, même Daisy, la femme qu’il aime.

• La première didascalie nous montre Daisy en train de quitter Bérenger pour les autres, les rhinocéros.

Puis de la ligne 1 à la ligne 15 Bérenger prend conscience de sa solitude .

• On remarque la répétition de son cri de désespoir avec l’emploi du champ lexical de la solitude en gradation : (« seul », « tout seul », « tout à fait seul », « abandonné »). • La panique le prend comme le montrent les interrogatives et exclamatives (« Daisy, ne me laisse pas tout seul ! Qu’est-ce que tu m’avais promis ? »).

→ Mais son langage ne peut être compris par autrui ce qui accentue cette solitude.

Ici, Ionesco montre l’incommunicabilité des êtres. B.

Un personnage qui marque son unicité (marque sa spécificité, sa singularité). Dans cet extrait les didascalies constituent le principal matériau du jeu.

Ici, elles ne font qu’ajouter du sens aux paroles prononcées.

• Le fait que Bérenger s’enferme et fasse des gestes désespérés accentue son sentiment de solitude et de désœuvrement.

• De la ligne 15 à la ligne 65 : Bérenger prend conscience de son unicité : « Je reste ce que je suis.

Je suis un être humain.

Un être humain ».

Les répétitions de « Je suis » et « un être humain » montrent son angoisse à être unique • Le champ lexical du corps et de l’apparence le montre, est souligné par de nombreuses antithèses (beauté/laideur : « un homme n’est pas laid », « je ne suis pas beau • Son discours devient absurde : le seul être humain se voit comme un monstre parce que plus personne ne lui ressemble.

Alors il défend son caractère unique : « Je ne vous suivrai pas, je ne vous comprends pas ! ».

Il refuse de faire partie de leur groupe, comme l’atteste la déclarative exclamative négative.

Il va même jusqu’à se mettre du coton dans les. »

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