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Samuel Wallis

Publié le 16/05/2020

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« Samuel Wallis Samuel Wallis capitaine de la Flotte britannique et compatriote de ces aventuriers anglais bien connus Raleigh et Drake, fut désigné en1766 pour explorer l'océan Pacifique du Sud et découvrir l'immense continent méridional dont l'existence était tenue pour certaine parles savants.

A l'âge de trente-huit ans, il était déjà très actif dans la marine royale, il avait servi sous l'amiral Boscawen et commandéle Prince d'Orange (armé de soixante canons) dans les guerres françaises qui se terminèrent par la cession du Canada à l'Angleterre.Quoiqu'il n'eût pas de qualités particulières pour la carrière d'explorateur, il était un commandant et un officier de marine compétent,ami de l'amiral Boscawen, alors à l'Amirauté à Londres.

Ses bateaux étaient le Dauphin, qui venait de rentrer de la circumnavigationdu commodore Byron, et l'Hirondelle, commandé par le capitaine Carteret, qui avait été avec Byron. Dans le plus grand secret, afin d'empêcher les Espagnols d'avoir vent de leur destination, les bateaux partirent de Plymouth, le 22 août1766, avec l'ordre officiel de passer par les Indes occidentales, mais avec l'ordre secret de franchir le détroit de Magellan et detraverser l'océan Pacifique en suivant le même degré de latitude jusqu'à la côte de la Nouvelle-Zélande, découverte par Tasman en1642.

Pour un voilier, un tel voyage est une impossibilité matérielle, à cause de la violence des vents de l'ouest à travers les trois millelieues d'océan, mais au temps de Wallis, cette expérience était encore inconnue. Près du détroit de Magellan, Wallis jeta l'ancre pour regarnir ses magasins de vivres et remplir ses barils d'eau, grâce à un bateau deravitaillement envoyé à sa rencontre.

Il saisit également cette occasion pour mesurer avec exactitude les "géants" de Patagonie, surlesquels des bruits étranges et exagérés couraient en Europe.

Wallis trouva que leur hauteur moyenne était d'un peu plus de six piedset que très peu d'entre eux atteignaient sept pieds. Leurs réserves de vivres bien garnies, les bateaux commencèrent le passage du détroit à la fin de janvier 1767.

Cette étroite languede mer, s'insinuant entre les côtes méridionales du continent américain et les îles, dominée par d'énormes montagnes de rochers noirset sévères toujours couvertes de neige et de glace, est aussi repoussante pour l'imagination qu'elle est horrible pour le regard.

Le cielgris, la rude température, les vents continuellement contraires, nécessitant de fréquents arrêts au milieu de récifs dangereux, toutenfin fit de ce passage de l'océan Atlantique à l'océan Pacifique une expérience terrible et épuisante.

Pendant plus de quatre mois,Wallis et ses matelots continuèrent la lutte pour chaque "yard" dans la direction de l'ouest, en dépit de tous les périls du vent, de lamer, de la terre, toujours glacés et mouillés, usés par la fatigue et le travail dur et continu, démoralisés par le temps, le décor hideux,et l'angoisse causée par la navigation dangereuse et les arrêts également périlleux.

Lorsque enfin Wallis entra dans l'océan Pacifique, ilétait seul.

Il avait été forcé, à la sortie du détroit, d'abandonner son compagnon, qui, en présence de difficultés de navigation, n'auraitpas pu suivre, bien qu'à ce moment, ni le Dauphin ni son équipage n'eussent été capables de mener à bien la tâche qui leur avait étéassignée. Wallis tenta en vain, pendant quelques jours, de se diriger vers l'ouest, conformément aux ordres reçus.

Il trouva la missionimpossible.

Son bateau délabré faisait eau, son équipage affaibli était atteint de scorbut, si bien qu'il tourna plus au nord à la recherched'une température plus chaude, d'eaux plus calmes et peut-être d'une île où il pût faire reposer ses hommes fatigués et obtenir de lanourriture fraîche pour les malades.

Quoique le temps plus chaud fût d'abord agréable, son pouvoir énervant accéléra ledéveloppement du scorbut.

Presque tous les hommes tombèrent malades, Wallis y compris.

A ce moment, la conduite et laresponsabilité du bateau incombèrent au lieutenant Tobias Furneaux, qui devait plus tard accompagner le capitaine Cook.

Aprèsl'apparition de six petits atolls sur lesquels des débarquements furent tentés en vain, une petite île montagneuse se montra, et lelendemain, 18 juin 1767, les splendides et fertiles plaines, les collines boisées et les sommets aigus de Tahiti furent aperçus pour lapremière fois par des yeux européens. De bon matin, des centaines de canots pleins de beaux hommes et de femmes magnifiques environnèrent le navire, quelques-unsapportant du fruit pour l'échanger contre des bagatelles, tandis que, sur beaucoup d'autres, les indigènes se préparaient à lancer despierres rondes.

Les embarcations qui cherchaient à jeter l'ancre furent attaquées ; les mousquets répondirent et un Tahitien fut tué.

Ala fin, le Dauphin fut ancré suffisamment près du réservoir d'eau pour couvrir avec ses armes les travailleurs qui devaient y êtreenvoyés le lendemain. Les Tahitiens, cependant, ne voulurent pas lier amitié sans une épreuve de force préalable.

Pendant que d'un côté du bateau sepressaient des canots chargés de ravissantes jeunes filles nues aux attitudes provocantes pour attirer l'attention des marins, de l'autrecôté s'infiltraient de plus en plus proches des canots de guerriers.

Mais Wallis n'était pas homme à se laisser prendre à un tel piège.

Ala première volée de pierres lancée des canots les plus rapprochés répondit le sifflement de la mousqueterie, à laquelle se joignirentles canons du bateau ; tandis que la plupart des pierres atteignaient les panneaux construits pour protéger le pont de l'ardeur du soleil,un boulet de canon heureusement tiré coupa par le milieu le canot du chef de l'attaque ; d'autres atteignant le rivage montrèrent auxmilliers de spectateurs la puissance et la qualité des armes européennes.

La paix fut alors conclue ; tous les sentiments belliqueuxfurent oubliés et pardonnés des deux côtés ; des fruits frais, des victuailles abondantes et de l'eau firent disparaître dans l'équipagetoute trace de scorbut ; l'exquise compagnie des femmes, aussi libres sur terre ferme qu'elles paraissaient attrayantes dans leurscanots, fit trouver à tous trop court ce mois de vacances.

Lorsque enfin le Dauphin partit, les regrets étaient sincères de part etd'autre. Il y a peu à dire sur le reste du voyage.

Une couple de petites îles fut en vue, puis Batavia.

Wallis avait fait la plus rapidecircumnavigation de l'époque.

Sa découverte de Tahiti était importante, car elle prouvait qu'au centre du Pacifique les navigateurspouvaient trouver un refuge et la sécurité, ainsi qu'abondante nourriture et amitié.

Sa santé alors gravement compromise, Wallis se vitoctroyer deux ans de congé et une gratification de £ 500 ; plus tard, il fut employé à l'Amirauté.

Il mourut en 1795.. »

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