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Roumanie (1993-1994)

Publié le 21/09/2020

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« Roumanie (1993-1994) Réélu en septembre 1992, le président Ion Iliescu est passé maître dans l'art d'ébaucher des rapprochements politiques sans vraiment les mener à leur terme, son principal handicap étant de ne pas disposer d'une franche majorité au Parlement.

L'entrée au gouvernement de membres des partis nationalistes qui n'ont cessé de lui marchander leur soutien est, plusieurs fois, apparue imminente.

Cependant, la multiplication des négociations entre la Convention démocratique - parvenue à maintenir une certaine cohésion dans ses rangs -, le Parti démocratique-FSN de l'ancien Premier ministre Petre Roman et le Parti de la démocratie sociale de Roumanie du président a donné à penser qu'un gouvernement d'union nationale pourrait constituer une autre alternative.

Le gouvernement, dirigé par un Premier ministre (Nicolae Vacaroiu) très critiqué, a résisté à la motion de censure déposée par l'opposition le 30 juin 1994, tandis que le Parlement répétait la demande de destitution du président du 7 juillet. Parallèlement à un jeu politique permettant aux élites du passé - dont il a fait partie - comme à leurs héritiers de maintenir leurs privilèges en se lançant "dans les affaires", le président a mené durant toute l'année 1994 une activité diplomatique remarquée.

Admise au Conseil de l'Europe en octobre 1993, la Roumanie a été le premier pays ex-socialiste à adhérer en janvier 1994 au "partenariat pour la paix", de l'OTAN (Organisation du traité de l'Atlantique nord).

Elle a par ailleurs reçu en visite officielle Slobodan Milosevic, président de la Serbie, pays que Bucarest considère comme l'un de ses principaux alliés historiques.

Par ailleurs, si la visite présidentielle de I.

Iliescu à Paris les 16 et 17 avril 1994 n'a pas abouti à la signature d'importants contrats commerciaux, elle a marqué la volonté française de traiter la Roumanie sur un pied d'égalité avec les autres pays de l'Europe centrale et orientale. Alors que 1993 était apparue comme "l'année de tous les dangers", en 1994 la situation monétaire et financière a semblé devoir se normaliser: la pluralité des taux de change, qui a longtemps empêché la convertibilité interne du leu, était en passe de disparaître tandis que l'inflation devait baisser, comparativement à celle de 1993 véritablement dramatique (256%).

Selon les estimations officielles, la sortie de la récession, survenue à l'issue de l'année 1993 (1% de croissance) représenterait la fin d'une première période de transition marquée par une chute de plus d'un tiers du niveau de vie et par une réduction de 40% de la production industrielle par rapport à 1989.

Cette timide reprise a été principalement redevable à la nette amélioration de la production agricole (+12%) - à la vérité, un rebond après la baisse des deux années précédentes. Les débuts de normalisation financière ont paru devoir permettre une augmentation des investissements étrangers dont le rythme en 1993 s'est ralenti comparativement à l'année précédente.

Toutefois, ni la restructuration ni la privatisation des grands ensembles industriels n'étaient encore nettement entamées à la mi-1994.

Elles s'accompagneront inévitablement d'une augmentation du chômage (10% au premier semestre 1994) que la Roumanie s'est vantée jusque-là d'avoir su juguler.

Et si en février et juin 1994, les syndicats n'ont pas mobilisé les salariés comme ils l'escomptaient, et que l'attitude des bailleurs de fonds internationaux s'est. »

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