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ROBERT SCHUMAN

Publié le 16/05/2020

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« Avocat, Robert Schuman est élu député de la Moselle en 1919.

Membre du Bloc national et, au sein decelui-ci, du parti démocrate populaire, il n'a de portefeuille ministériel que fort tard.

En 1940, il est sous-secrétaire d'État aux Réfugiés.

S'il vote les pleins pouvoirs au maréchal Pétain, il refuse les propositionsque lui fait l'occupant allemand, ce qui lui vaut d'être mis en résidence surveillée.

Il parvient à s'évader en1942.

Après la guerre, il est l'un des fondateurs du MRP, et sa fonction de député de Moselle sansinterruption de 1945 à 1962 ne l'empêche pas d'occuper, à plusieurs reprises, des postes ministériels.

Êtreà sept reprises ministre des Affaires étrangères lui permet, en raison des relations de complicité qu'il a puétablir avec le chancelier Konrad Adenauer et l'Italien De Gasperi, de mettre au point un plan inspiré parJean Monnet qui est à l'origine de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).

S'il neparvient pas à faire ratifier par la France le traité qui crée, en 1952, la Communauté européenne dedéfense, il devient néanmoins président de l'Assemblée parlementaire européenne en 1958.

Il présidecette assemblée jusqu'en 1960, et en demeure membre jusqu'à sa mort. ROBERT SCHUMAN (1886-1963) On l'a appelé le «père de l'Europe».

Cet homme affable, généreux, modéré, grand lettré, a jeté les premiersfondements de l'Europe organisée.

Sans vouloir renier un passé glorieux, il désirait provoquer un nouvelépanouissement des énergies nationales.

«Faire l'Europe, disait-il, ce n' est pas nécessairement fusionner ce qui estet doit rester distinct.» Diplômé en droit des universités allemandes, Robert Schuman s'était inscrit au barreau deMetz en 1912.

Après la première guerre mondiale, il devient député de la Moselle rendue à la France.

Inscrit au partidémocrate populaire, spécialiste en finances publiques, il est nommé au sous-secrétariat d'État s'occupant desréfugiés d'Alsace-Lorraine dans le gouvernement Paul Reynaud en mars 1940.

Après l'armistice, il vote les pleinspouvoirs au maréchal Pétain et, en août 1940, rentre à Metz pour aider les Lorrains à surmonter l'épreuve del'annexion au Reich.

Mais, en septembre, il est arrêté par la police allemande et envoyé en résidence surveillée àNeustadt, en Forêt-Noire.

En 1942 il s'évade, rejoint la France et entre dans la Résistance.A la Libération, Robert Schuman est un des dirigeants du «Mouvement républicain populaire» (M.R.P.) et retrouve unsiège à l'Assemblée nationale.

En juin 1946, il est ministre des Finances, le 22 novembre 1947, président du Conseil.La situation de la France est alors très préoccupante avec le déchaînement de l'opposition communiste, trois millionsde travailleurs en grève, la dégradation du franc, l'engagement dans l'aventure indochinoise.

La guerre froide batson plein : «coup de Prague» le 25 février 1948, blocus de Berlin par l'U.R.S.S.

le 31 mars.

Mais le gouvernementréussira à dominer la crise et son chef s'affirme comme un promoteur de la réconciliation franco-allemande et de lareconstruction de l'Europe.

Néanmoins, il est mis en minorité le 19 juillet 1948 et doit démissionner.De juillet 1948 à décembre 1952, Robert Schuman reste à la tête de la diplomatie française et défend ses idées en«réaliste mystique».

En mai 1950, il propose la création d'une Communauté européenne du charbon et de l'acier(C.E.C.A.) ; elle deviendra réalité en 1952.

Il est un des chauds partisans de l'entrée de la France dans laCommunauté européenne de défense (C.E.D.), mais échoue devant une très forte opposition.

En 1955, il devientprésident du Mouvement européen, puis, en ;mars 1958, est élu président du Parlement européen de Strasbourg.

Enmais 1960, il renonce à cette charge.

Puis, une nuit de janvier 1961, il perd connaissance au cours d'une promenadeet n'est secouru qu'après de longues ieures.

Sa santé ne lui permettra plus de reprendre ses activités.

Il mourra leseptembre 1963 à Scy-Chazelles, près de Metz.. »

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