Databac

Richard Wright (1908-1960)

Publié le 23/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Richard Wright (1908-1960) Petit-fils d'esclaves, Wright est né dans une plantation du Mississippi. Ce document contient 254 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.


WRIGHT Richard. Romancier américain. Né le 4 septembre 1908 dans une plantation près de Natchez (Mississippi), mort le 28 novembre 1960 à Paris. Abandonné par son père et sa mère devenue paralysée quand il à 10 ans, il connaît la vie difficile d’un enfant noir dans l’un des États les plus racistes des U.S.A. Elevé par des parents et dans des orphelinats, il va à l’école des « Adventistes du 7e Jour ». A 15 ans, il s’enfuit à Memphis où, après diverses occupations, il travaille à la poste. En 1927, il est à Chicago où il s’initie à la littérature sous l’égide du parti communiste et publie dans New Masses poèmes et nouvelles. Il part en 1937 pour New York, où paraît son recueil de nouvelles Les Enfants de l’Oncle Tom (1938) dont le succès est immédiat. Un Enfant du pays sort en 1940, et est adapté pour le théâtre l’année suivante. Richard Wright voyage. Il s’installe quelque temps à Mexico. Douze Millions de voix noires, dont le thème est la persécution des Noirs américains, sort en 1941. C’est l’époque où il s’éloigne du parti communiste et écrit son autobiographie, Black Boy (1945), qui consacre sa renommée. En 1947, il s’installe définitivement à Paris, mais voyage souvent en Europe, en Argentine, en Afrique, en Indonésie (Conférence de Bandoeng). Intéressé par l’Existentialisme, il écrit Le Transfuge [1953]. Il participe à la fondation du groupe « Présence africaine » et dans Puissance noire, il peint l’émergence du Ghana de N’Krumah. Montrant le contraste entre la décadence de l’Europe et la solidarité africaine, il publie Espagne païenne, puis Bandoeng, 1 500 000 000 d'hommes (1955). Ecoute, Homme blanc [ 1957] résume son credo politique. Il y dénonce le néo-colonialisme, destructeur de culture et d’identité et le silence de l’Amérique maccarthyste. Avec ses dernières œuvres, Richard Wright retourne aux sources de son inspiration : Fishbelly (1958) décrit les relations raciales d’une petite ville du sud des États-Unis. Fin 1960, l’écrivain est terrassé par une crise cardiaque. Huit hommes, recueil de nouvelles, paraît en 1961 et Bon Sang de bonsoir , bien qu’écrit en 1937, ne sort qu’en 1964. Ces deux derniers livres révèlent un humour qui semble absent du reste de l’œuvre.

« Richard Wright 1908-1960 Petit-fils d'esclaves, Wright est né dans une plantation du Mississippi.

Abandonné par son père, il a vécu son enfance dans la pauvreté, aux côtés d'une mère paralysée qui le confia à l'orphelinat.

A quinze ans, il s'enfuit à Chicago, où il exerce diverses métiers avant de s'initier à la littérature sous l'égide du Parti communiste américain, dans le cadre du Federal Writers' Project (1935) et de devenir secrétaire général d'une société d'artistes gauchistes, le John Reed Club.

Il part en 1937 pour New York où il travaille pour le journal communiste Daily Worker et est nommé vice-président de la Ligue des écrivains américains.

Il publie en 1938 un premier recueil de nouvelles, Les enfants de l'oncle Tom, dans lequel il dresse le portrait des persécutions endurées par les Noirs américains dans une société de Blancs.

Le succès est immédiat, auprès des critiques comme du public. Un enfant du pays, paru en 1940, expose pour la première fois, la révolte montante des Noirs en milieu urbain.

Succès fulgurant, le roman est adapté pour le théâtre (par Orson Welles) et le cinéma, dans un film où Wright joue le rôle du personnage central, Bigger Thomas. S'éloignant du Parti communiste, il écrit son autobiographie Black boy (1945), ouvrage qui consacre sa renommée.

En 1947, il s'installe à Paris où il fréquente Sartre et Beauvoir, voyage, défend dans des séries de conférences son credo politique et continue d'écrire des ouvrages à teneur autobiographique.

Il est mort à Paris, terrassé par une crise cardiaque en 1960.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles