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Richard Steele (1672-1729)

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Richard Steele (1672-1729) Essayiste irlandais, son nom est inséparable de celui d'Addison avec qui il créa le célèbre périodique intitulé le Spectator, après avoir lui-même créé et dirigé la rédaction du Tatler. Ce document contient 65 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.


STEELE sir Richard. Critique et auteur dramatique irlandais. Né en mars 1672 à Dublin, mort à Caermarthen dans le Pays de Galles le 8 septembre 1729. Il était le fils d’un homme de loi qui le laissa orphelin à cinq ans. Sa mère se remaria et se désintéressa de lui. Il fit ses études d’abord au Collège de Charterhouse où il noua avec Joseph Addison une amitié qui devait durer de longues années, puis à Oxford. Dès 1691, il écrivit une comédie qu’il brûla, mécontent de lui. Il quitta l'Université pour s’engager dans les Life Guards, ce qui lui valut l’approbation familiale et un héritage. En l694, il écrivit une Elégie sur la mort de la reine Mary, qui lui valut la faveur de ses chefs. En 1700, étant capitaine, Steele blessa grièvement dans un duel son adversaire et en conçut une violente horreur du duel. Il devait même écrire plus tard un livre sur cette question. C’est de cette époque que date Le Héros chrétien. Il écrit, sur le même thème, des pièces pour le théâtre de Drury Lane, qui sont assez ennuyeuses. En 1705, ayant quitté l’armée, il épouse en premières noces une riche veuve, assez âgée dit-on, qui meurt au bout d’un an; il épousera bientôt après « sa chère Prue » (Mary Scurlok), qu’il avait connue chez sa première femme. Il l’aimait bien mais n’avait pas toutes les qualités d’un parfait mari. Il en eut quatre enfants. En 1706, il avait été nommé gentilhomme attaché au prince Georges de Danemark, époux de la reine Anne; il fut même gazetier de la cour, mais des intrigues le privèrent de ces emplois. En 1709, il avait fondé avec Addison la fameuse gazette Le Babillard, qui paraissait trois fois par semaine. Steele avait trouvé sa voie, car il excellait dans de courts articles. Après The Tatler parut The Spectator (1711-12), le plus connu de ces magazines, puis The Guardian (1713-15) et l'English man (1713-14-15) auxquels s’ajoutèrent d’éphémères feuilles de moindre importance (Town Talk, Tea Table, Chit-Chat, Plebeian, Theatre). C’est Steele qui créa le fameux personnage de « Sir Roger de Coverly », mais c’est Addison, toujours dans la coulisse, et qui ne signait jamais, qui est l’auteur des articles concernant le vieux chevalier. Il eût été étonnant qu’un remuant personnage comme Richard Steele, auteur de nombreux pamphlets contre la cour, ne se mêlât pas à la vie politique. Il était « Whig » et fut élu membre du Parlement à plusieurs reprises, en premier lieu pour Stockbridge (Hampshire). A l’avènement de George Ier, il gagna la faveur du souverain qui lui accorda plusieurs emplois lucratifs, notamment celui de directeur de Drury Lane, et qui l’anoblit. En 1719, il se brouilla avec Addison qui mourut peu après, et perdit sa seconde femme. Bientôt criblé de dettes, il se retira dans le pays de Galles, où il mourut des suites d’une attaque d’apoplexie. Parmi ses pièces de théâtre, on peut citer : The Faneral, or Grief-à-la-mode dont le sujet est celui du Christian Hero, L’Amant menteur [The Lying Lover] d’après Le Menteur de Corneille (1704), Le Tendre Epoux d’après Molière, Les Amants réservés. C’était un esprit léger et fin, très bon essayiste; certains de ses essais ont conservé leur fraîcheur et sont demeurés classiques.

« Richard Steele 1672-1729 Essayiste irlandais, son nom est inséparable de celui d'Addison avec qui il créa le célèbre périodique intitulé le Spectator , après avoir lui-même créé et dirigé la rédaction du Tatler . Ces deux revues où les m œ urs du temps sont stigmatisées sans excès de sévérité, incarnent le moralisme et les principes sociaux et littéraires d'une classe qui prend conscience de sa force : la bourgeoisie.. »

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