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Joseph Addison (1672-1719) Essayiste dont le nom est inséparable de celui de Steele.

Publié le 22/05/2020

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ADDISON Joseph. Écrivain anglais. Né le 1er mai 1672 à Milston, dans le Wiltshire (Angleterre), mort à Londres le 17 juin 1719. Fils d’un ecclésiastique, il étudia à Oxford, se nourrit de classiques anciens et écrivit des vers latins qui lui valurent la protection du Chancelier de l’Échiquier, Charles Montagu, qui lui accorda une coquette pension grâce à laquelle il entreprit un voyage sur le continent. De ce séjour il rapporta ses Remarques sur divers endroits d'Italie [Remarks on Several Parts of Italy, 1705, tr. fr. 1722], où il manifeste plus d’intérêt pour les inscriptions et les souvenirs de la Rome ancienne, que pour les paysages et la peinture. Mais il abandonna la carrière d’érudit qui s’ouvrait devant lui, pour se lancer dans la vie politique, sans renoncer pour autant à exprimer par la littérature son idéal de vie; il fut lui-même un exemple d’homme équilibré et modéré, précurseur des bourgeois de l’ère victorienne. Ses goûts le portent vers le parti Whig, qu’il sert par un panégyrique opportun de Marlborough, La Campagne (1704), qui le rend célèbre. Sa fortune politique est dès lors rapide : il devient sous-secrétaire d’Etat en 1708, et premier secrétaire du vice-roi d’Irlande en 1709. Il mène dans un monde aristocratique la vie détachée et digne d un homme de lettres. Après un opéra Rosamond (1707) qui échoue, il s’essaie à la tragédie avec Caton, la première représentation a lieu le 13 avril 1713, et elle connaît un succès retentissant, dû dans une certaine mesure à la rivalité des deux partis politiques qui voulurent y trouver chacun des allusions favorables. Mais surtout Addison collabore au Tatler de Steele, dont, en dépit d’un tempérament très différent, le nom est inséparable du sien, et fonde avec lui, le 1er mars 1711, le très célèbre Spectator dont Addison fut le principal animateur. Il trouva là, dans l’essai, son véritable moyen d’expression, auquel il sut conférer le tour propre à sa personnalité de censeur des mœurs, dont le puritanisme était tempéré par l’esprit de tolérance, et par une ironie indulgente qui annonce Dickens. Exaltant les idéaux bourgeois, et un classicisme qui est à la fois règle de vie morale et de comportement, il crée ainsi le personnage du « gentleman » moderne, avec sa crainte de l’opinion et son effacement personnel. Pour diffuser ses idées et sa conception de la vie, il fonda dans son périodique le « club » imaginaire de Mr. Spectator, contrepartie anglaise et bourgeoise du mouvement des salons et des précieuses au XVIIe siècle, immortelle galerie de figures (Sir Roger de Coverley, gentilhomme campagnard idéalisé, a pris place parmi les créations les plus familières de la littérature anglaise), dans laquelle la vie sociale du XVIIIe se trouve transfigurée comme dans un microcosme poétique. Dans le Spectator, Addison a donné à l'essai une de ses formes les plus parfaites (les Essais d’Elia de Charles Lamb au siècle suivant, sont une réussite égale, mais pour des raisons différentes) et sa collaboration au Spectator reste le chef-d’œuvre d’une vie plutôt brève, dont les dernières années furent triomphales; il fait un riche et brillant mariage avec la comtesse de Warwickeen en 1716, ce qui permet à Addison de vivre dans la luxueuse atmosphère de Holland House; il est nommé secrétaire d’Etat en 1717, se retire de la vie politique avec une somptueuse pension, et meurt en laissant quelques traités de piété.

« Joseph Addison 1672-1719 Essayiste dont le nom est inséparable de celui de Steele (voir ci-après).

Il appartenait à l'élite de la bourgeoisie anglaise dont il est, dans ses œ uvres et en particulier dans ses articles du Spectator, l'interprète.

Le célèbre Sir Roger de Coverley, gentilhomme campagnard plein d'une souriante indulgence et porte-parole des deux amis, est déjà une créature de Dickens.. »

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