« Refuser de partager la souffrance des autres, c'est admettre cette souffrance, là justifier », dit Jules. Comment est-il possible de partager la souffrance des autres ? Pensez-vous que la majorité des gens soient solidaires de la misère humaine ? Pourquoi ? Exposer votre opinion en vous appuyant sur des exemples précis.
Publié le 16/07/2020
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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : « Refuser de partager la souffrance des autres, c'est admettre cette souffrance, là justifier », dit Jules. Comment est-il possible de partager la souffrance des autres ? Pensez-vous que la majorité des gens soient solidaires de la misère humaine ? Pourquoi ? Exposer votre opinion en vous appuyant sur des exemples précis.. Ce document contient 1265 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature.
« LA SOLIDARITE Texte. Jules Comment veux-tu que j'explique à mes parents qui m'aiment que j'ai toujours été un enfant malheureux ? Je ne croyais plus en Dieu et je n'avais pas encore rencontré les hommes. J'étais seul, tout seul, tu entends Julia, sans rien comprendre à rien. As-tu déjà rêvé devant les vagues qui arrivent sur la plage ? C'est ainsi que je voyais chaque génération venir, pendant cinquante ans, se rouler l'une après l'autre, sur le bord des siècles, et disparaître. Eh bien ! maintenant, de n'être que l'éclaboussure d'un océan inconnu ne me fait plus trembler. Comprends-moi, Julia, puisque nous allons tous les deux bientôt élever ensemble notre petit enfant : même si j'étais né riche, je ne pourrais pas rester riche ; parce que je sais maintenant de quelle misère sort cet argent. Refuser de partager la souffrance des autres, c'est -admettre cette souffrance, la justifier, et devenir responsable de cette souffrance. Non, je ne vis plus : quand j'ai pris le Syndicat, ils étaient trente. Nous sommes quatre cents. Demain, tous les compagnons seront syndiqués. Nous serons huit cents. Et Roussel, cette canaille, non, ce n'est pas une canaille, c'est un aveugle et un sourd, il. devra céder, ou bien ce sera la grève ! Depuis un an, quatorze grèves ont éclaté, dans toutes les corporations, sauf chez les charbonniers, les quatorze ont triomphé. Nous triompherons. Il faut que tu me comprennes, Julia, pour m'aider, parce que, même au milieu de mes compagnons, parfois, le temps d'un éclair, je retombe dans ma solitude. Et je me sens encore aussi seul que le petit garçon qui se perdait devant l'écume des vagues. Et la peur m'étrangle. Julia Je t'aime, Jules... De toute mon âme. Jules Et tu m'approuves pour la grève ? Julia Bien sûr. Et dis-moi que notre enfant sera heureux. Jules Mais oui, ma chérie. Julia Comme la nuit est belle. Jules Pleine d'étoiles inconnues ! Combien de chants d'espoir sont sortis de la poitrine des hommes vers toutes ces lumières ! Mais dans quel silence s'est éteinte tant d'espérance. Désormais, ce qui compte pour moi, c'est l'homme dont je peux toucher la main, dont je peux prendre- la main, à qui je peux dire : « Courage mon vieux ! Demain, nous serons vivants ensemble, et moins malheureux ! » Armand Salacrou, Boulevard Durand. ...»
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SOLIDARITE
Texte.
Jules
Comment veux-tu que j'explique à mes parents qui
m'aiment que j'ai toujours été un enfant malheurelp{? Je
ne croyais plus en Dieu et je n'avais pas encore rencontré
les hommes.
J'étais seul, tout seul, tu entends Julia, sans
rien comprendre à rien.
As-tu déjà rêvé devant les vagues
qui arrivent sur la plage ? C'est ainsi que je voyais chaque
génération venir, pendant cinquante ans, se rouler l'une
après l'autre, sur le bord des siècles, et disparaître.
Eh
bien ! maintenant, de n'être que l'éclaboussure d'un océan
inconnu ne me fait plus trembler.
Comprends-moi, Julia, puisque nous allons tous les deux
bientôt élever ensemble notre petit enfant : même si j'étais
né riche, Je ne pourrais pas rester riche ; pél.rce que je sais
maintenant de quelle misère sort cet argent.
Refuser de
partager la souffrance des autres, c'est -admettre cette
souffrance, la justifier, ,et devenir responsable de cette
souffrance.
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