Rapport Bombe Atomique Simulation ONU

« Messieurs les représentants de l’ONU, Nous vous adressons aujourd’hui ce rapport afin de rendre justice à l’humanité, et en particulier au peuple japonais, victime d’un crime qui n’a jamais été puni.

Dans le cadre de la fin de la seconde guerre mondiale, le gouvernement américain a eu recours à l’utilisation de deux bombes nucléaires, Little Boy et Fat Man, sur les villes d’Hiroshima et de Nagasaki les 6 et 9 août 1945.

Ces bombes avaient pour but de garantir la capitulation japonaise par rapport à ce conflit. Néanmoins, la reddition japonaise a été obtenue au prix de nombreuses vies.

Le bombardement de ces deux villes a provoqué la mort de 140 000 japonais concernant la ville d’Hiroshima auxquels s’ajoutent 74 000 morts à Nagasaki.

Bien que la majorité ait péri immédiatement après l’impact, une partie de ces morts est due aux effets des radiations. Malgré le fait que ces chiffres ne soient qu’une estimation de la part des autorités japonaises, ils relatent tout de même de l’intensité et de la violence de ces bombardements.

Les répercussions de l’attaque sont également visibles sur le long terme avec l'apparition de maladies foudroyantes telles que les différents cancers, leucémies, troubles oculaires ou encore hémorragies internes pouvant survenir des décennies après l’impact de ces bombes. Ainsi, le Docteur Gen Katsube, directeur d’un des hôpitaux d’Hiroshima, affirme que les hikabusa, les survivants de ces catastrophes, “perdirent l'appétit, leurs cheveux tombèrent, des taches bleuâtres apparurent sur leurs corps, et ils se mirent à saigner, du nez, de la bouche et des yeux.

Les symptômes étaient ceux d'une faiblesse généralisée et d'une avitaminose sévère.

[...] la chair se nécrosait autour du trou fait par l'aiguille de la seringue.

Et dans tous les cas, le patient meurt.” En plus d’être physiques, ces conséquences sont également psychologiques car ces crimes ont provoqué de lourds traumatismes dans les esprits des survivants.

En témoigne Keiji Nakazawa dans son ouvrage J’avais six ans à Hiroshima - le 6 août 1945, 8h15 : “l’impression tragique de trouver des morts vivants déambulant en un magma lent, mou, agonisant”.

En plus de cette vision d’horreur, Nakazawa décrit l’accouchement forcé de sa mère : “L’accouchement, c’est l’évidence, a eu lieu, au cœur de l’enfer”, révélant ainsi l’horreur et l’intensité des répercussions psychologiques des bombardements. Les violences provoquées par ces bombes atomiques sont également visibles sur le plan matériel étant donné que sur les 90 000 bâtiments d’Hiroshima, 62 000 ont été réduits en poussière par la chaleur et l’onde de choc. Le largage de deux bombes atomiques de la part des Etats-Unis a donc eu de graves répercussions sur le Japon en affectant sa population tout comme ses infrastructures.

De plus,.... »