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Rabelais

Publié le 16/05/2020

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« Rabelais est un moine, un médecin, un éditeur de textes savants, un prêtre, un commentateur des manuscrits grecsconcernant la médecine, un professeur d'anatomie… Il s'occupe de botanique et de topographie à Rome, où ilaccompagne le cardinal Jean du Bellay en 1533-1534.

Absout par Clément VII de son crime d'apostasie, il estautorisé par Paul III à reprendre l'habit de bénédictin, cela à Rome en 1536.

En 1537, la faculté de Montpellier luidonne les titres de licencié et de docteur en médecine.

À Aigues-Mortes en 1538, il assiste à la rencontre deFrançois Ier et de Charles Quint.

Il est à Metz conseiller de la ville en 1546 et 1547.

Puis à Rome… La vie deRabelais, multiple, s'accorde à la dimension de son œuvre.

Ses livres Pantagruel (1532), Gargantua (1534), TiersLivre (1546), Quart Livre (1548), ne peuvent être considérés comme des “ romans ” au sens traditionnel du mot,parce que ces textes tiennent autant de l'épopée que de la chronique, du poème que du traité.

Son œuvre estautant soucieuse de création dans le langage que de l'élaboration d'une éthique.

Cette richesse et cette exigenceexpliquent les relations privilégiées que Rabelais eut avec plusieurs des plus grands esprits de son siècle, tels Budé,Dolet et Erasme. Né à Chinon vers 1494, Rabelais commence ses études au couvent de Seuilly et les continue au couvent descordeliers de La Baumette, près d'Angers.

En 1509, il passe au couvent des cordeliers de Fontenay-le-Comte, ydevient prêtre sans doute en 1520.

Il étudie avec passion.Ayant obtenu du pape Clément VII l'autorisation de passer chez les bénédictins, il devient chanoine régulier del'abbaye de Maillezais, près de Fontenay.

Puis il abandonne le froc et étudie à l'université de Montpellier.

Entre 1532et 1534, il pratique la médecine à Lyon où il est attaché au grand hôpital.

C'est là qu'il publie Gargantua et lepremier livre de Pantagruel.Il mène alors la vie vagabonde des érudits du temps, toujours avide de connaître et d'apprendre dans l'Europehumaniste du XVIe siècle.

En 1534 et 1536, il accompagne à Rome un de ses anciens camarades de La Baumette,Jean du Bellay, ambassadeur extraordinaire auprès du Saint-Siège.

Le pape Paul III lui pardonne son changementd'habit et l'autorise à exercer la médecine: en 1537, reçu docteur par la faculté de Montpellier, Rabelais devientchanoine de l'abbaye de Saint-Maur-les-Fossés, près de Paris.

Protégé par le roi, il obtient, en 1545, l'autorisationde publier le Tiers Livre.A la mort de François Ier, il cherche refuge à Metz, puis à Rome.

Il rentre en France en 1550 où le cardinal du Bellaylui fait attribuer la cure de Saint-Martin de Meudon, qu'il résigne deux ans plus tard.

Ayant publié son Quart Livre, ilmeurt en 1553.

En 1562-1564, le Cinquième Livre est publié.

Rabelais est entré dans l'histoire et dans la légendecomme créateur d'une célèbre famille de géants: Grandgousier, père de Gargantua, lui-même père de Pantagruel.L'histoire de cette dynastie régnant sur un pays imaginaire est le reflet de la tradition littéraire du Moyen Age, àlaquelle Rabelais emprunte ses bons mots, ses grossièretés, ses plaisanteries issues d'une veine réaliste, bourgeoiseet populaire.

L'esprit «moderne» de l'auteur illustre une mentalité nouvelle: goût de l'Antiquité païenne et biblique,intérêt pour la géographie.

Rabelais se prononce en pédagogie pour la diffusion d'un savoir encyclopédique; il répudiele «gothique» qu'il qualifie de «barbare».

Il critique les moines et frôle de près la Réforme au point de secompromettre.

Il respecte la royauté dans son principe et ses droits, mais attaque les abus.

Dans sa mythiqueabbaye de Thélème à la devise provocatrice: «Fais ce que voudras», il exprime avec sérénité sa conception idéalede la sagesse qui s'abreuve («Trinch») aux sources vivifiantes de la science et du progrès.. »

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