« Que faut-il savoir pour gouverner »

« « Que faut-il savoir pour gouverner » « Il n’y a pas d’hommes qu’on juge moins propre à gouverner l’Etat, que les théoriciens, c’est-à-dire les philosophes » déclarait Spinoza dans son Traité Politique. Ainsi les connaissances ou encore le bagage intellectuel d’autrui ne serait pas perçu comme une qualité propice au fait de gouverner, ou alors ne serait pas suffisante. Or le savoir semble essentiel à la pratique du pouvoir politique dans le but de diriger les affaires publiques.

Alors même que gouverner est une action consistant à diriger un groupe de personne, le savoir peut à la fois se comprendre comme étant le résultat d’un apprentissage, soit l’ensemble de nos savoirs théoriques, ou encore comme étant le savoir- faire.

Ainsi, serait il préférable de Que faut-il savoir pour gouverner ? Ainsi, pour répondre à cette question nous allons tout d’abord étudier le besoin du savoir théorique afin de gouverner, puis nous analyserons la nécessité du savoir pratique et enfin nous établirons que l’unité est le socle de la gouvernance. L’étude du politique requiert pour Platon non seulement de prendre pour objet la société, son organisation et les phénomènes sociaux dans leur ensemble, mais aussi la psychologie, l’anthropologie, la métaphysique, la pédagogie comme des savoirs nécessaires à l’étude du politique.

En effet, il y a pour Platon une identité de structure entre l’âme des individus et la cité politique.

La tripartition de l’âme est une structure à laquelle correspondent trois vertus (la sagesse, le courage et la tempérance).

L’identité de structure entre la tripartition de l’âme et la Cité se présente comme une analogie des rapports d’où se dégagent les fonctions des hommes dans la cité.

Les philosophes doivent être les rois à moins que les rois soient philosophes.

Par l’étude ils ont prouvé qu’ils avaient dépassé les désirs corporels que connaissent les travailleurs et les excès d’affectivité qui sont le lot des gardiens.

Ils peuvent donc grâce à l’organisation d’une égalité géométrique et harmonique qui assigne chacun à sa place, sauvegarder l’unité de la cité et lui éviter l’arbitraire de la domination. Les gardiens et hoplites assurent la protection de la Cité car le courage et la nature de leur être correspondent à cette fonction.

Enfin, les commerçants, artisans et laboureurs ont pour fonction de satisfaire aux besoins nécessaires de la Cité.

La Cité est juste lorsque chaque homme répond par sa fonction à sa nature, c’est-à-dire, lorsqu’il réalise sa nature dans sa fonction. L’important c’est la culture de l’âme.

Il faudrait éclairer l’homme pour le rendre meilleur selon Platon.

Nous désirons la connaissance et le savoir mais nous désirons aussi l’argent et le pouvoir.

Or si nous voulons aller vers la plénitude de l’être, c’est seulement par le savoir que nous. »