Databac

Que faut-il avoir pour être heureux ?

Publié le 07/02/2021

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Que faut-il avoir pour être heureux ? Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.

« Que faut-il avoir pour être heureux ? La recherche du bonheur est universelle, l’Homme cherche depuis toujours à atteindre cet état de plénitude rêvé, et à rendre sa vie plus harmonieuse.

Ce but commun est recherché tout au long de la vie et donne ainsi un sens et un but à notre existence.

Néanmoins, si l’on se demande qu’est ce le bonheur et comment l’atteindre, les difficultés se précisent.

En effet, bien que nous ayons tous une vague idée de ce qu’est le bonheur, lorsque l’on nous demande de le définir les mots semblent manquer ou bien c’est sa définition qui est source de désaccord: tous appellent «bonheur» leurs désirs absolus, mais tous ne désirent pas les mêmes choses… Le langage commun s’accorde alors sur une définition large, et critiquable sur certains points, de bonheur comme étant un état de satisfaction totale, différent du plaisir seulement par la durée et par l’intensité.

Les petits moments de plaisir éphémère ne mènent pas à cet état de satisfaction totale qu’est le bonheur.

Cependant, certains philosophes soutiennent l’idée qu’un bonheur qui émane de nous serait plus durable que celui qui émane de l’assouvissement des désirs.

Le bonheur ne serait alors pas fugace s’il ne concernait pas seulement le domaine de l’avoir mais s’il concernait aussi le domaine de l’être.

Seul ce que nous sommes en profondeur est aussi durable que nous et seul ce que nous sommes dépend vraiment de nous et non des circonstances.

Partant de ce constat, nous pouvons nous questionner sur ce qu’il faut réellement avoir pour être heureux ? Nous allons voir dans un premier temps ce qu’est le bonheur et l’impossibilité de l’atteindre par satisfaction de ses désirs puis dans un second temps les réels mécanismes qui peuvent mener au bonheur.

Puis, nous étudierons ce que les doctrines anciennes nous enseignent de la manière d’appréhender le bonheur. Dans un premier temps, il serait préférable de nous questionner et de tenter de définir ce difficile concept qu’est le bonheur avant d’entamer un travail d’analyse à ce sujet.

S’accorder sur une même définition du bonheur n’est pas simple.

La définition du bonheur la plus générale serait l’état de satisfaction totale éprouvé par un individu.

Le bonheur est souvent considéré comme inhérent à la satisfaction de tous nos désirs et besoins.

Cependant, si l’on admet cette définition, une ambiguïté se dresse devant nous : celle du caractère empirique du bonheur, c’est-à-dire qu’il repose sur l’expérience de chacun.

D’une personne à l’autre, sa perception varie.

C’est ce caractère qu’évoquait Kant , philosophe allemand de la seconde moitié du XVIIIe siècle, dans Fondements de la métaphysique des mœurs « Par malheur, le concept du bonheur est un concept si indéterminé que, malgré le désir qu’a tout homme d’arriver à être heureux, personne ne peux jamais dire en termes précis et cohérents ce que véritablement il désire et il veut.

» Toute tentative de définition du bonheur est donc vouée à l’échec.

Si l’on ne connaît pas sa définition, il est impossible de savoir comment l’atteindre.

Cependant, nous pouvons admettre que le désir est une composante du bonheur mais que celui-ci ne s’y réduit pas. Le bonheur pourrait alors résider dans la multiplication des désirs comme le prône l’ hédonisme.

Le désir est alors une condition indispensable au bonheur.

Selon Spinoza , philosophe du XVIIe siècle, il est l’essence de l’homme comme il l’explique dans Ethique : " Le désir est l'essence même de l'homme, en tant qu'elle est conçue comme déterminée, par une quelconque affection d'elle- même, à faire quelque chose ».

Un désir excessif, dépourvu de sens pourrait inquiéter, mais une morale qui chercherait à supprimer le désir est inconcevable.

Renoncer à ses envies est frustrant.

Ainsi, ne pas combler ses désirs au nom de la morale, reviendrait à une restriction qui, de toute évidence, éloignerait du bonheur ce qui serait contraire à la volonté initiale.

Comme disait Calliclès dans le Gorgias de Platon , philosophe grec du Ve siècle av.

J.-C.

« [...]je te le dis en toute franchise, c’est que, pour bien vivre, il faut laisser prendre à ses passions tout l’accroissement. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles