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Prince Gregorij Alexandrovic Potemkin1739-1791Favori de Catherine II et homme d'État était d'origine modeste : fils d'un petit propriétaire dela région de Smolensk, tôt orphelin, il reçut, grâce à sa mère, une bonne éducation à Moscou.

Publié le 23/05/2020

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« Prince Gregorij Alexandrovic Potemkin 1739-1791 Favori de Catherine II et homme d'État était d'origine modeste : fils d'un petit propriétaire de la région de Smolensk, tôt orphelin, il reçut, grâce à sa mère, une bonne éducation à Moscou. Brillant élève il fut présenté à Élisabeth.

Curieux, avide de gloire, bourreau de travail, il était parfois sujet à des crises de paresse dont l'une causa son renvoi de l'université destiné à une carrière d'Église, il n'en garda que le goût de la controverse théologique.

Nature violente et passionnée, il préféra entrer dans la garde.

Sa modeste participation au coup d'État de 1762 1ui valut le don de quelque quatre cents “ âmes ” ou paysans, le début de sa fortune et de sa carrière.

Adjoint au procureur du Saint-Synode, camérier, il quitta la garde pour la cour. “ Curateur des députés allogènes ”, il ne joua qu'un rôle passif à la Commission de 1767. Volontaire lors des guerres turques, il s'y couvrit de gloire.

Dès 1771 en correspondance avec Catherine, les Orlav tout-puissants lui barraient la route, ce serait au cours d'une querelle avec eux qu'il aurait perdu un oeil à moins que n'en soit responsable la maladie ou quelque balle au jeu de paume.

La carrure d'attlète de ce “ borgne génial ” son esprit brillant et caustique ses talents de courtisan et de mime, le bruit de ses exploits lui valurent en 1774 les faveurs de la tzarine.

L'alcôve impériale lui donna accès aux affaires où ses capacités son ambition se donnèrent libre cours.

Membre du Conseil d'État, du Collège de la guerre, Sérénissime, il est en partie responsable des grandes décisions à l'intérieur comme à l'extérieur : renforts envoyés contre Pugacev, suppression de l'autonomie des Zaporogues, colonisation et peuplement de la Nouvelle-Russie sans recourir au servage, conquête de la Crimée collaboration au “ projet grec ” Bezborodho créant, après expulsion des Ottomans, un nouvel Empire d'Orient avec Byzance pour capitale et le petit-fils de Catherine, Constantin, comme souverain en abandonnant à l'Autriche l'Ouest des Balkans.

Fondateur de villes adroit stratège, valeureux au combat, le personnage fit preuve des qualités et défauts notés par Ségur et le prince de Ligne : “ tenant à la fois de l'Européen et de l'Asiatique, du Tatar et du cosaque ”, alliant “ la grossièreté du XIe siècle et les raffinements du XVIIIe ; à la fois laborieux et paresseux, couché sur quelque divan à l'orientale' avare et généreux, subtil politique avec des naïvetés enfantines, moralisateur mais se complaisant à la débauche, croyant en Dieu et craignant le diable; aimant le faste, les vêtements somptueux, les décorations, la bonne chère ne disait-on pas que les courriers impériaux lui apportaient les huîtres de l'Atlantique ; capable de s'adapter à la rude vie des camps ou de vivre au couvent en ascète et régnant en satrape à Bender, entouré d'une cour brillante et voluptueuse ; tantôt humble et soumis tantôt arrogant et plein de morgue ”.

On a vu en lui un génie, le démon incarné, l'esprit du mal...

Sa liaison avec Catherine terminée, il resta en termes amicaux avec elle, allant jusqu'à lui présenter de nouveaux favoris, et conserva jusqu'en 1790 tout son ascendant sur elle : ce pourquoi il passa pour son époux morganatique.

Son influence lui valait de multiples suppliques et les sollicitations de l'étranger.

Le roi de Prusse le combla d'honneurs et Joseph II en fit un prince d'Empire.

Une crise de paludisme le terrassa à cinquante-deux ans sur la route de Nikolaev en 1791 alors qu'un voyage à Pétersbourg lui avait révélé le rôle grandissant de Zubov et peut-être fait craindre une disgrâce prochaine. Catherine fut atterrée par sa mort, ordonna de solennelles cérémonies et projeta de lui élever un monument à Herson.. »

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