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Eugène de Savoie1663-1736Ce fils d'un soldat de valeur, prince de Savoie devenu Français, avait pour aïeul, du côtépaternel, un chef de guerre réputé et, par sa mère, Olympe Mancini, il était le petit-neveude Mazarin.

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Eugène de Savoie1663-1736Ce fils d'un soldat de valeur, prince de Savoie devenu Français, avait pour aïeul, du côtépaternel, un chef de guerre réputé et, par sa mère, Olympe Mancini, il était le petit-neveude Mazarin. Ce document contient 2630 mots soit 6 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.

« Eugène de Savoie 1663-1736 Ce fils d'un soldat de valeur, prince de Savoie devenu Français, avait pour aïeul, du côté paternel, un chef de guerre réputé et, par sa mère, Olympe Mancini, il était le petit-neveu de Mazarin.

Il naquit à Paris le 18 octobre 1663 et fut destiné à l'état ecclésiastique, par la décision de Louis XIV et le consentement de sa propre famille.

Mais le jeune homme, dépourvu de prestance par la nature, rêvait de gloire militaire.

A l'âge de vingt ans, il s'enfuit de France afin d'offrir son épée à l'empereur dans la lutte contre les Turcs qui s'étaient avancés jusqu'à Vienne.

Il arriva juste à temps pour participer à la bataille du Kahlenberg qui devait libérer la ville assiégée.

La même année, se voyant confier un régiment de dragons, il se déclare prêt “ à tout consacrer et à tout sacrifier pour la prospérité et la puissance de Sa Majesté impériale et de la noble Archimaison ”. Très vite, dans la contre-attaque contre les Turcs qui suit la victoire de Vienne, il monte en grade, grâce à sa bravoure et aux résultats obtenus.

Quand, au cours de la même année 1688, où il venait d'être sérieusement blessé dans l'assaut contre Belgrade, une nouvelle guerre éclata entre l'Allemagne et la France, il n'hésita pas à entrer en action aussi contre Louis XIV.

En 1690, on lui donna le commandement d'un corps d'armée impériale en Haute-Italie.

Démuni de renforts, il ne put remporter de grands succès.

Mais telle était la confiance qu'à Vienne on accordait à ses capacités militaires et à sa fidélité que l'empereur le nomma, en 1697, commandant en chef de l'armée en Hongrie.

La prolongation de la guerre contre les Turcs avait créé une situation alarmante et aucun autre général ne paraissait posséder “ plus de raison, d'expérience, d'application et de zèle ”, ni des “ sentiments plus généreux, ou plus désintéressés.

” La défaite écrasante que le prince fit subir à l'armée du sultan, à Zenta, rejeta dans l'ombre toutes les victoires jusque-là remportées sur les Turcs et permit la conclusion d'une paix glorieuse. Devenu l'un des premiers paladins de l'empereur Léopold, il se trouvait autorisé à donner son opinion dans les affaires politiques.

Cependant, il ne participa vraisemblablement pas aux délibérations qui suivirent, à Vienne, la mort du dernier roi Habsbourg d'Espagne, jusqu'à la résolution de l'empereur de s'opposer par les armes à l'établissement du petit-fils de Louis XIV en Espagne et dans les autres pays de la monarchie espagnole.

Il revint au prince Eugène la périlleuse mission d'ouvrir cette guerre de succession par une attaque dans les régions de la Haute-Italie qui relevaient de l'Espagne.

Avec une armée rassemblée en toute hâte, il réussit, au début de l'été 1701, après une marche à travers la montagne, incroyable à l'époque, à surprendre l'ennemi à Carpi et à Chiari et à le défaire.

Mais à cause d'un retard dans l'arrivée des troupes de renfort et du matériel, il fut bientôt contraint à la défensive.

La situation militaire désespérée le poussa à réclamer un changement dans la conduite même de l'État.

Dans une lutte dramatique pour le pouvoir, il parvint en 1703 à devenir président du conseil de guerre aulique, ce qui non seulement soumit à sa décision tout ce qui touchait à la guerre, mais l'introduisit aux postes de commande de l'empire des Habsbourg.. »

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