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présentation de l'oeuvre de Francis Ponge Le parti pris des choses pour l'oral de français

Publié le 18/06/2023

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« Le partis pris des choses est un recueil de poèmes en prose.

Les poèmes ont étaient composés entre 1924 et 1939 (entre les deux guerres): c’est un période troublée en Europe, guerre d’Espagne, la crise économique, la montée des régimes fascistes… A cette époque, Francis Ponge est employé, il est aussi militant syndicale.

Il est donc engagé politiquement, il est indigné par l’injustice et par la situation politique et sociale de son temps.

Il va chercher du coté du monde sensible, des éléments naturels, des animaux, des objets, des lieux, une consolation ou un refuge: « le monde muet est notre seule patrie.

» Structure du recueil : il n’y a pas d’ordre alphabétique, les poèmes ne sont pas rangés par thème, il y a un désordre apparent.

Exemple: les trois premier: Pluie, La fin de l’automne, Pauvre pêcheurs.

Mais cependant, les poèmes se répondent les uns aux autres, il y a entre les poèmes un jeux d’échos: exemple: dans La bougie , page 19, « les papillons miteux l’assaillent de préférence à la lune trop haute » et page 39 dans le papillon, le papillon est comparé à une « allumette volante » dont la « flamme n’est pas contagieuse ». Ce que j’aime surtout dans ces poèmes c’est qu’il est question de choses dont la poésie parle peu. - Les objets du quotidien comme Le pain , page 26, croute du pain ressemble à la chaines des alpes, la mie a une éponge… ou Le cageot : un objet purement utilitaire , qui aux yeux de tous vaut moins que ce qu’il contient ( des légumes comestibles), mais dans le poème on prête de l’attention à cet objet, on le considère pour lui même et ce qui constitue sa valeur c’est justement qu’il est humble, fragile ( il ne sert qu’une fois), il est voué à disparaitre, il ne peut échapper à son destin d’être détruit.

Il est un peu aussi une métaphore de notre vie, fragile, vouée à disparaitre, mais ce destin tragique, on doit en parler avec une certaine légèreté. - les éléments de la nature mais là encore c’est un traitement très singulier sans lyrisme, parce exemple dans La fin de l’automne p.

13, l’automne est comparé à une tisane froide, les chaussures de la terre, comme celle d’un vagabond s’imprègnent d’eau et font de la musique. Mais j’aime surtout les poèmes qui parlent des animaux, d’abord parce qu’il choisit de tous les animaux ceux qui sont a priori les moins poétiques parce qu’ils ne sont pas majestueux, ou féroces ou beaux et mystérieux ( les chats de Baudelaire). Un de mes poèmes préférés Les escargots : ils sont décris pour eux même, de façon.... »

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