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Pologne (1993-1994)

Publié le 21/09/2020

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« Pologne (1993-1994) Après les Lituaniens, les Polonais ont élu lors des législatives du 19 septembre 1993 une majorité de candidats des deux partis héritiers de l'ancien régime: le SDRP (Parti social-démocrate de Pologne, version post-communiste de l'ancien Parti ouvrier unifié au pouvoir jusqu'en 1989) et le PSL (Parti paysan de Pologne, issu de l'ancien ZSL - Parti paysan unifié, satellite du Parti communiste).

Ensemble, ils ont obtenu 35,81% des voix.

Avec les suffrages recueillis par l'Union de travail (parti de tendance social-démocrate apparenté à la tradition du syndicat Solidarité), à savoir 7,28% des voix, apportant à la coalition de gauche un soutien critique, et quelques députés non apparentés, garantie leur a été donnée de la formation d'un gouvernement de coalition de gauche. Si l'Union démocratique du premier chef de gouvernement du post-communisme, Tadeusz Mazowiecki, et du Premier ministre sortant Hanna Suchocka, a maintenu son électorat malgré l'usure des équipes qu'elle a constituées ou contribué à former, la droite est apparue laminée au point qu'aucun parti de cette tendance n'a franchi le cap de 5%, ouvrant droit à la représentation parlementaire.

Les raisons en ont été son sectarisme (incapacité à passer des alliances) et son radicalisme doctrinaire (substitution du débat sur la "décommunisation") à celui sur les difficultés réelles de la transition économique, ainsi que le poids du vote laïque sanctionnant le cléricalisme conservateur. Sur ce point, en effet, les Polonais n'ont pas davantage suivi la politique ambiguë de H.

Suchocka, qui a cherché à établir à la hâte un concordat pour normaliser les relations Église-État, que la politique répressive en matière d'avortement, ou les tentatives d'immixtion de l'Église dans la vie civile des citoyens (enseignement religieux obligatoire, ou au moins catéchisme à l'école). Un autre grand vaincu de ces élections a été le mouvement présidentiel BBWR (Bloc des cent partis du soutien à la réforme), formé pour donner au président Lech Walesa une force parlementaire décisive.

Il a péniblement dépassé le seuil de sélection (5,41% des voix).

Sans appuis parlementaires solides, c'est la réélection en 1995 du chef de l'État qui est devenue l'enjeu principal, d'autant que son challenger a semblé pouvoir être un jeune et dynamique dirigeant de la formation "néo-socio-démocrate" ex-communiste (SDRP), Aleksander Kwasniewski, bien plus populaire dans les sondages d'opinion à la mi-1994. Autre signe des temps, la liste de Solidarité n'a recueilli que 4,9% de voix, ne devant dès lors plus se contenter que d'actions de rue.

L'héritier très affaibli du prestigieux syndicat indépendant de 1980-1981 a ainsi déclenché de nombreuses grèves à la fin de 1993 et au début de 1994, notamment parmi les mineurs angoissés par les sombres perspectives de la restructuration de leur secteur. Le nouveau Premier ministre, Waldemar Pawlak (nommé le 18 octobre 1993), n'a pas fondamentalement remanié la politique économique qui avait été inaugurée le 1er janvier 1990 par le vice-Premier ministre du gouvernement Mazowiecki, Leszek Balcerowicz, mais en a ralenti le rythme avec des choix apparaissant parfois comme indécis.

Il a, en revanche, laissé opérer une reprise des appareils d'État et d'administration locale par ses partisans, souvent d'anciens apparatchiks de. »

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