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poésie

Publié le 17/05/2020

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« La poésie permet à l’auteur de communiquer sa pensée ainsi que ses sentiments.

Pour y arriver, les poètes s’expriment souvent en vers.

Aussi, ils utilisent des règles strictes comme les formes classiques.

Elles imposent aux poètes des nombreuses contraintes telles que celles du sonnet, de la ballade.

Ainsi, ces règles devraient mettre en valeur la poésie.

De ce fait, la poésie serait un travail sur le langage.

Pourtant dans le ‘’ Dictionnaire égoïste de la littérature française, Charles Dantzig affirme que ‘’ la poésie ne se trouve pas que dans les vers ‘’.

Selon lui, la poésie est le résultat de tout art réussi tel qu’un tableau ou une peinture, elle ne décrit pas un sentiment, elle l’est.

Ainsi, il serait très passionnant de se demander où se trouve la poésie ? Tout d’abord, il est vrai que la poésie se trouve dans les vers mais elle est présente aussi à travers le regard, et les émotions du poète. D’emblée, le lecteur pourrait penser que la poésie ne se trouve pas dans les vers.

En effet, elle peut s’y trouver de plusieurs façons.

La poésie est tout d’abord destinée à être entendue plutôt que d’être lue silencieusement.

C’est pour cette raison que dès ses origines, la poésie a été marquée par la musicalité.

D’ailleurs, on exige des poèmes qu’ils répondent à des règles strictes de composition : nombre et nature des rimes, nombre et structure des strophes, présence d’un refrain.

Inventés au Moyen Age ou à la Renaissance, ces textes courts, balades et sonnets, qui exigent une grande virtuosité, n’ont pas tous disparu de la poésie moderne. La ballade est un poème musical, dont l’harmonie vient des contraintes rythmiques et sonores.

La ballade comporte trois strophes de 7,8 ou 10 vers suivies d’une demi-strophe de 4 ou 5 vers appelée « envoi ».

La difficulté de la ballade vient du nombre réduit de rimes pour un ensemble important de vers : le poète doit donc utiliser un lexique varié et recherché.

L’autre difficulté est celle de l’intégration du refrain, qui impose à la fois une rime récurrente et sa position dans chaque strophe.

La ballade est un poème lyrique : ces deux formes ont été reprises au XIXe siècle par les poètes Tristan Corbière et Charles Cros. Le sonnet est un poème lui aussi destiné à être chanté.

Développé par Ronsard et du Bellay, le sonnet n’a jamais disparu de la poésie.

Il comporte quatorze vers, de même longueur, construits sur cinq rimes qui peuvent être réparties différemment.

Le vers est une succession de syllabes prononcées et son nom dépend de ce nombre de syllabes, pair ou impair, qui définit sa longueur.

On parle aussi d’alexandrin (douze syllabes), de décasyllabes (dix), d’octosyllabe (huit).

Le décompte des syllabes pose la question du « e muet » : jamais prononcé en fin de vers, il peut compter comme une syllabe à la fin d’un mot et à l’intérieur d’un vers lorsque le mot suivant commence par une consonne.

La diérèse consiste à prononcer, en poésie, une syllabe qui n’est pas prononcée en prose.

Par exemple, dans Correspondances, de Charles Baudelaire, le mot expansion compte quatre syllabes.

Il s’agit donc d’une diérèse : « Ayant l’expansion des choses infinies ». Après des siècles de poésie versifiée, le XIXe siècle voit apparaître une nouvelle forme, moins codifiées, le poème en prose, qui peut prendre des apparences diverses.

Issues d’une revendication de liberté, ces formes se rattachent par certains aspects à la poésie traditionnelle mais innovent sur le plan rythme, des sons et de la structure. Le poème en prose se présente comme un texte sans rimes, composés de courts paragraphes séparés ou non par des blancs ou de manière continue, sans alinéa.

Ainsi, ‘’les Vrilles de la vigne’’, de Colette, se compose de trois courts paragraphes et ‘’ Air de solitude’’, de Gustave Roud ne comporte qu’une dizaine de lignes.

Le poème en prose emprunte en effet à la poésie, plusieurs éléments spécifiques : la disposition des paragraphes rappelle les unités de strophes, le rythme, même sans vers, la musicalité, les images et souvent le langage symbolique.

On remarque ainsi que le poème Le Fou et la Vénus de Charles Baudelaire, est un poème très symétrique comporte un nombre important. »

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