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Philosophie générale: Aristote

Publié le 05/12/2021

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« Philosophie générale TD 5 Succédant à Platon, Aristote renonce à la séparation entre les choses immuables et les choses concrètes, mais garde au moins l’exigence de l’existence des choses immuables.

De plus, les choses qui ont le plus de réalité sont les choses concrètes et non plus les choses intelligibles.

Un homme ou une femme particulière a plus de réalité que l’idée d’humanité.

Encore, il faut faire la distinction entre matière et forme, qui lorsqu’elles sont réunies, forment une substance.

La matière est indéterminée ; c’est un pur matériau.

Le sculpteur va lui donner une forme et ainsi en faire une substance.

Ces dernières ont plus de réalité car elles existent par elles- mêmes, c’est-à-dire qu’elles n’ont pas besoin d’autre chose qu’elles-mêmes pour exister.

Par exemple a contrario, une couleur a besoin d’un support pour exister.

La substance est le sujet d’inhérence des attributs.

Les attributs sont les qualités qui servent à décrire les individus.

Le sujet d’inhérence est le sujet auxquels les attributs sont inhérents. Par exemple si Socrate est jeune , alors il est inhérent à Socrate d’être jeune.

Donc on peut dire que la substance est déterminée alors que la matière ne l’est pas par elle- même.

Le bloc de marbre (matière) peut devenir une statue de cheval, de héros, de dieux, etc.

La substance elle est elle-même et rien d’autre, alors que la matière est une puissance.

Il faut distinguer morphê de eidos (Μορφή, Ε ἶδος) .

Morphê est la forme genre aspect visuel, extérieur.

Eidos est la forme genre essence, définition.

L’homme en soi est une forme « eidos ».

Il y a un lien entre les deux : incorporer l’eidos du chat à la matière va lui donner aussi la morphê typique d’un chat.

Aristote refuse donc de séparer les formes (choses immuables) de la réalité concrète.

Il le fait car il avait lu le Parménide de Platon, qui explique le problème du troisième homme.

En effet, si les hommes sont hommes car ils ont chacun en commun une trace qui vient de la forme homme, alors les hommes et la forme homme ont quelque chose en commun.

Mais qu’ont-ils alors en commun ? Bah un troisième homme.

Mais du coup les hommes, et la forme homme, et le troisième homme, qu’ont-ils en commun (ça ne finit pas).

Mais si comme Aristote on dit que la forme homme est pleine et entière dans chaque humain, on règle le problème ; c’est pour ça qu’il soutient la thèse de non séparation.

Donc ce qu’il faut retenir c’est que la forme n’est plus séparée, mais qu’elle reste immuable (tout ça c’est en comparaison à Platon).

Et du coup, vu que la forme d’homme et présente en chaque être humain, ce qui fait qu’ils sont quand même différents, c’est la matière. La substance est donc composée de la forme et de la matière ; et la forme apporte la détermination à la matière pour former la substance.

Elle est si importante qu’on l’appelle substance seconde.

La substance seconde est dans substance première.

La substance seconde est l’objet de la science.

La substance première n’est pas immuable dû à la matière.

Stable Instable Forme (objet de la science) Matière Composé (substance) (le + réel) Science Réalité Donc on voit que Aristote continue à dire que pour que l’objet de la science soit stable, il ne faut pas qu’elle soit totalement dans la réalité.. »

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