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Philo: LA LIBERTE

Publié le 16/01/2024

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« LA LIBERTE On pense souvent qu’être libre c’est faire tout ce qui nos plaît, quand ça nous plaît, en toute légèreté, sans souci.

Pourtant le plaisir n’est pas toujours le but ultime que l’on recherche, il est agréable sur l’instant mais parfois néfaste dans ses conséquences et finalement peut-être contraire à ce qu’on veut vraiment, quand on a pris le recul de la réflexion.

J’ai bien envie de manger chocolat, pâté, cochon, boudin…mais pas de prendre 10 kg ! Alors faudrait-il plutôt maîtriser ses désirs pour vivre bien et sans le joug du caprice de l’instant ? Les conflits intérieurs trouvent-ils paix et puissance dans le contrôle ? ou bien la posture raisonnable entrave-t-elle l’initiative de l’être ? I- Le sage est-il le plus libre et le plus heureux des hommes ? 1- Lecture de Gorgias de PLATON, Socrate contre Calliclès. Voir par exemple : https://www.youtube.com/watch? v=b7t1xPaQ9Ho a- Synthèse des idées en débat : Selon SOCRATE Selon CALLICLES Le sage - La liberté se définit par la maîtrise de soi : elle permet de ne pas se laisser déborder par les désirs et leurs conséquences néfastes - le désir se définit comme un manque - Atteint le Bonheur : plénitude et sérénité. Ataraxie -La maîtrise de soi est un esclavage et une soumission à la logique des faibles et des moralistes.

Etre libre c’est assouvir ses désirs -Il s’ennuie et est comparable à un mort : inerte et insensible comme une pierre L’intempérant -Ses désirs sont vains et insatiables : il est condamné à souffrir du manque, soumis aux désirs de l’instant -Sa vie est absurde, il reste aveugle à sa propre bêtise, condamné à un éternel recommencement -ses désirs sont le dynamisme de l’être qui implique courage et perfectionnement de l’intelligence et créativité - sa vie est attrayante, en mouvement, Intense Mots à placer : raison- fort- consommation- ennui- inégalité - couragedésordonné – égoïsme- avoir – absurdes- sage B- Socrate fait la critique du ……………………………..

pour montrer qu’il travaille lui-même à sa perte en cultivant l’insouciance et l’absence de raison pour mettre en ordre ses désirs.

Il se conduit comme un irresponsable qui n’a aucune conscience des conséquences de ses actes.

Il ne transforme pas le désir en volonté, il ne distingue pas faire ce qui me plaît et faire ce que je veux.

Ses efforts sont …………………..

puisqu’ils ne peuvent jamais atteindre la finalité essentielle : être satisfaits.

Le …………….

au contraire parvient grâce au souci de prendre soin de ses aspirations, de les sélectionner, de les méditer, fait de lui-même un être capable de se sentir comblé : ses tonneaux ne sont pas percés et insatiables mais limités par la ……………..

Il devient donc possible d’atteindre la satisfaction qui s’apparente à un repos bien mérité après l’effort accompli. Cette analyse pourrait nous servir de repère pour réfléchir la société de …………………………………..

qui cultive l’insatisfaction et la relance sans cesse du désir vers des objets « nouveaux» à même d’allécher les consommateurs pour vendre.

On nous pousse à préférer l’………..

à l’être et à croire que le bonheur s’obtient par l’accumulation des biens matériels. Or sans aucun doute, il y a là un gouffre sans fin qui nous pousse toujours vers d’autres achats sans que le sentiment de plénitude soit atteint ! B- Calliclès au contraire fait la critique du sage et l’éloge du désordonné.

Pour lui, le sage est voué à l’………….., sorte de dégoût de vivre qui réduit son existence à une inertie comparable à une pierre. L’intempérant, celui qui ne cherche pas à maîtriser ses appétits, mais plutôt à les assouvir connaît au contraire une vie riche, stimulée par le désir, il accroît ses connaissances, son intelligence pour trouver des solutions, il fait preuve de ……………………..

pour braver le jugement des.... »

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