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philo

Publié le 22/05/2020

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« Le terme philosophique vient du grec philia (l'amitié) et de sophia (le savoir, la sagesse).

La philosophie est donc l'amour du savoir et de la sagesse.

Le mathématicien Pythagore est a l'origine du mot philosophie.

Celui ci veut signifier que le savoir total n'est pas accessible par l'homme.

L'homme peut seulement être a la recherche, a la quête de ce savoir et de cette sagesse absolue.

Celle ci n'étant accessible que par les Dieux selon Aristote, elles sont des sciences divines.

Mais ce n'est pas parce qu'elles sont inaccessibles qu'il faut les abandonner.

Car nombreux seraient amenés a penser que la philosophie est alors inutile, puisque le savoir et la sagesse ne sont pas accessibles.

Que finalement, la philosophie se resume a (se) poser des questions sans avoir de réponses.

Mais avant d'affirmer cela, il faut définir ce qu'est l'inutilité.

L'inutilité est le contraire de l'utilité.

L'utilité, c'est quelque' chose qui sert, qui est donc utile.

L'inutilité qualifie donc quelque chose d'inutile, sans raison d'être, sans nécessité.

Nous pouvons donc nous demander si la philosophie est-elle inutile? Pour quelles raisons pourrait-on qualifier la philosophie d'inutilité? Ou au contraire, quelle est son utilité, son intérêt? La philosophie peut, il est vrai, se définir par son inutilité, car qu'elle n'a pas vraiment d'impact immédiat et conséquent sur le réel, et qu'elle se caractérise par son invitation au doute, à l'indétermination.

On peut opposer la philosophie à la science car celle ci peut prétendre à une utilité par les technologies qu'elle crée, qui facilitent la communication, comme Internet par exemple,, ou qui sauvent des vies, grâce aux différents vaccins.

Alors que la philosophie n'a nullement ce pouvoir d'améliorer le réel, ou tout du moins de le transformer.

La philosophie n'est pas de l'ordre de l'action.

Elle ne tend pas à améliorer directement la vie des gens, ni le fonctionnement de la société. Elle se caractérise en effet par son absence de réponses certaines par sa culture du doute.

Certes, les philosophes ont parfois cherché à atteindre la vérité, à établir des certitudes, tel Descartes qui recherche un point fixe, une vérité première à laquelle accrocher toutes les autres, mais la philosophie en elle-même n'apporte en fait aucune certitude démontrable et indeniables.

Les réponses, les pensées des philosophes, demeurent des réponses personnelles, des appréhensions tout à fait subjectives du réel. Marx, plus tard, reproche aux philosophes de ne pas agir sur le monde, de ne pas participer à ce que le monde devienne meilleur : " Les philosophes n'ont fait qu'interpréter le monde de différentes manières; il s'agit de le transformer." La philosophie n'est pas utile parce qu'elle n'a pas un pouvoir d'action concrète sur le réel.

Elle est inutile dans le sens où elle ne se préoccupe que de données abstraites, qu'elle ne donne lieu à aucune certitude, que ses objectifs restent indéterminés, et qu'elle se situe hors du temps.

Loin de proposer une amélioration de la vie des hommes, elle peut au contraire la compliquer.

Cependant, la philosophie s'inscrit dans l'histoire de l'humanité, elle est présente à travers un très grand nombre de civilisations.

On peut alors s'interroger sur l'intérêt qu'elle présente et sur le fait que son inutilité ne soit pas suffisante pour la réfuter. Car la philosophie permet le questionnement de chaque chose.

Sans elle, nous ne. »

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