Databac

" Peuple, souviens-toi que si dans la République, la justice nerègne pas avec un empire absolu, la liberté n'est qu'un vain mot !

Publié le 23/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : " Peuple, souviens-toi que si dans la République, la justice nerègne pas avec un empire absolu, la liberté n'est qu'un vain mot ! Ce document contient 797 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« “ Peuple, souviens-toi que si dans la République, la justice ne règne pas avec un empire absolu, la liberté n’est qu’un vain mot ! ” C’est le 8 Thermidor que Robespierre prononce cette phrase.

Pour plus d’un député dans les gradins de l’assemblée, ce n’est pas la justice qui règne avec un empire absolu, c’est la Terreur, la Grande Terreur que, deux jours après la Fête de l’Être Suprême, la loi du 22 prairial de l’An II (10 juin 1794) a mis à l’ordre du jour. Rien qu’à Paris seulement, depuis ce 22 prairial, près de 1 300 têtes sont déjà tombées.

“ La tragédie court les rues ” écrit...

le traducteur de Shakespeare.

Or la situation militaire depuis la victoire de Fleurus semble ne plus justifier la poursuite de la Terreur. Dans le même temps où la Commune taxe les denrées de première nécessité qu’elle ne réquisitionne pas, elle favorise le marché clandestin et ruine la taxation.

Le maximum parisien des salaires publié le 5 thermidor accuse encore le mécontentement ouvrier.

De son côté, le Comité de sûreté générale, auquel incombe la direction de la répression, supporte de plus en plus mal les empiétements du Comité de salut public.

Robespierre, tout incorruptible qu’il est, commence de passer pour un dictateur. On ne cesse de répéter les mots de Billaud-Varenne, prononcés à la Convention le 1er floréal de l’An II : “ Tout peuple jaloux de sa liberté doit se tenir en garde contre les vertus même des hommes qui occupent des postes éminents ”.

Le 4 et le 5 thermidor, Robespierre refuse de se réconcilier avec le Comité de sûreté générale.

Le 8, devant la Convention, il rejette sur ses adversaires les excès de la Terreur.

Louis-Joseph Charlier lui lance : “ Quand on se vante d’avoir le courage de la vertu, il faut avoir le courage de la vérité ! Nommez ceux que vous accusez ! ” Robespierre refuse de donner les noms de ceux qu’il appelle les “ fripons ”.

Cambon lance encore à l’assemblée : “ Demain, de Robespierre ou de moi, l’un des deux sera mort ”.

Dans la nuit le complot se met en place.

Le 9, Saint-Just monte à la tribune pour lire un rapport.

Tallien l’interrompt et dénonce la tyrannie de Robespierre.

Celui-ci tente de se justifier.

Le tumulte couvre sa voix.

Un député accuse : “ C’est le sang de Danton qui t’étouffe ! ”. Tout bascule.

Robespierre enrage : “ La République est perdue. Les brigands triomphent ”.

La mise en accusation est adoptée,. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles