PÉRIGORD -La Double forêt et marais.

« 1 / 2 PÉRIGORD -QUERCY La Double : forêt et marais 24 -Dordogne Région natur elle du sud -ouest de la france, la contrée de la Double s'étend dans les département s de la Dordogne et de la Charente-M aritime principalem e nt, mai s aus si en Charente et sur les confin s de la Gironde.

Dans le seu l d é partem ent de la Dordogne, ce vaste plateau comprend vingt et une communes.

Des tentarules interminables ! La Double est constituée par des terrain s terti a ires composés d'argile, de sab le, de grès, de cailloux roulés, formant un sol médiocre, voire mauvais.

La couche arable se compose d'un e épaisseur de sable de vingt à quarante centimètres , reposa nt sur une napp e d'argile imp erméabl e.

Cett e imp erméabillté du sol a longtemps fait de la Double une contrée très insalubre.

Les ruis ­ seaux n'ayant pas d e lit déte rmin é forment çà et là des marécages, des prairies m ouillées, des étangs aux formes allon gées dont les tentacule s interminables , paradis des joncs, sont connue s dan s le pays sous Je no m de nauves ou naucle s.

La configura­ tion elu sol offre une succession de petits coteaux, les pentes sont peu rapides et les vall ons étroit s et tom1eux.

D 'insidieux brouillards Mais les indigènes ont entr epris d e conqu é­ rir ce sol stéril e et froi d que n 'échauffe et n'avive aucun calcaire, qui n'a point de source pure , et dont les prairies mouillées et les ruisseaux rouilleux, les étang s et les bois de pins frissonnent sous les insidieux brouillards.

En 1868, une colonie de Trappistes, dite abbaye de Biscaye, s'es t é ta­ ?lie pour assainir et défricher la Double, à Echourgnac.

La sombre et solitaire forêt de pins devint de plus en plus un vignoble en lutte avec le puceron, ses étangs se clair se­ mèrent, on draina les nauves, l'on traqua ses loups, tua ses reptile s, l'on y perça des sentes agri coles..

et son insalubrité dimi­ nua 1 Le renouveau de la Double Cette contré e pauvre, par semée d'éta ngs douteux et de vaillantes mai­ sons à pans de bois et torc his, connut un renouveau sous le Seco nd Empire : construction de route s, drainage des étangs, plantation de pins maritimes - qui ont vite fait bon ménage avec les châ taignie rs et les chênes ancestraux 1 Ainsi, de nos jours, la forêt occ upe­ t-elle soixante pour cent de la D ouble , e t l 'on exploit e son bois ou ses méandr es pour la cha sse 1 Quant aux étangs, autrefois géniteurs de paludis­ me, il y avait longtemps cléjà que les Doublauds avaient décidé de les utili­ ser pour une pisciculture ''bien pen­ sée" - vidant les naudes toutes les deux année s.

Sage solution 1 Pho10 B.

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