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Penn (Arthur)

Publié le 15/05/2020

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« 1 / 2 20 mars 1968 Série 0-21 Fiche N• 2304 Penn (Arthur) 1.

Réalisateur américain apprécié pour la rigueur de sa technique et un sens aigu du sujet, Arthur Penn a connu avec son film " Bonnie and Clyde ..

une renommée que ne lui accordaient jusqu'à ce jour qu'un petit nombre de cinéphiles.

Son œuvre, très personnelle, se caractérise par sa violence et son romantisme.

On a pu la rappro­ cher, tant pour le choix des personnages que pour l'atmosphère, de l'école du roman réaliste américain (H.

Mac Coy, Faulkner, Steinbeck).

2.

Né en 1922 à Philadelphie, Arthur Penn arrive au cinéma par le théâtre et la télévision.

Il fait ses débuts en montant une pièce de William Gibson "Two for the See-Saw "· Son premier film "Le Gaucher» (1958) s'inspire d'une pièce de télévision de Gore Vidal sur Billy the Kid.

L'échec du film renvoie Arthur Penn à Broadway, où il met en scène plusieurs œuvres de Lilian Helman.

Il travaille simultanément pour la télévision et remporte un succès considérable avec une émission de William Bibson sur l'histoire d'Annie Sullivan et Helen Keller «The Miracle Worker "· Gibson en écrit aussitôt une version théâtrale et, en 1961, Arthur Penn en tire un film («Miracle en Alabama»).

La critique se montre enthousiaste.

" Mickey one» (1964) et " The Chase ..

(1965), par leurs outrances et leur théâtralité, ne répondent pas entièrement à ce que l'on pouvait attendre de Penn.

3.

A égale distance de l'amateurisme new-yorkais et de la routine hollywoodienne, Arthur Penn développe au maximum le caractère théâtral de l'œuvre afin d'aller plus loin dans l'expression cinématographique.

Le procédé n'est pas sans danger; mais dans « Miracle en Alabama ...

qui raconte la lutte entre un enfant sourd-muet-aveugle et la gouvernante qui tente de le rééduquer, le ton paroxystique atteint à une brutalité de l'image qui fait oublier le théâtre.

4.

Pourtant c'est seulement avec la réalisation de " Bonnie and Clyde " que l'on verra vraiment s'épanouir le talent de Penn.

Ce film réunit les grands thèmes chers à ce réalisateur (anarchisme, sens du tragique et de la fatalité, goût pour les êtres à la fois exceptionnels et un pl;lu frustes, intérêt pour la psychanalyse), et met en évi­ dence ses qualités.

Penn excelle dans la direction d'acteurs (fruit d'une longue expé­ rience théâtrale), et dans l'art de rendre les atmosphères; en dépit de leur violence, les aventures de Bonnie et de Clyde nous sont montrées avec mélancolie et tendresse, et cette ambiguïté s'exprime par un rythme contrasté dans le montage et la construction des séquences.

5.

On a pu reprocher à Penn un intérêt excessif porté à la psychologie de ses héros, l'incitant à laisser à l'arrière-plan les personnages secondaires.

Ce défaut est sur­ monté dans " Bonnie and Clyde », qui mêle habilement l'analyse des conditions sociales des années trente et la description des individus et des contradictions où ils s'enlisent progressivement: goût passionné de la liberté et logique de la violence.

La sympathie de Penn va aux hors-la-loi; la geste de Bonnie Parker et Clyde Barrow, pillant les banques et tenant en échec les forces de l'ordre avec une frénésie déses­ pérée, nous montre une sorte de grande fête qui se termine dans le sang. 2 / 2. »

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