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Panama (2005-2006): Un plan de modernisation pour le canal

Publié le 20/09/2020

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« Après celle des retraites, annoncée en 2004, le gouvernement de Martin Torrijos a mis en œuvre une réforme fiscale, visant à élargir l'assiette de l'impôt, en particulier pour les sociétés, ainsi qu'une réforme de la sécurité sociale. Cette dernière a suscité de nombreuses oppositions qui ont conduit à l'organisation d'une concertation nationale, à l'issue de laquelle le maintien du système actuel a été entériné, complété toutefois par des modalités d'individualisation de la protection sociale.

Ces mesures ont contribué à réduire le déficit public, permettant au gouvernement de restructurer avec les bailleurs de fonds internationaux sa dette à court terme, et d'en réduire le coût.

La croissance du PIB est restée soutenue (5,5 % en 2005), grâce au dynamisme des secteurs du transport de marchandises, des activités financières et des services aux entreprises.

Tous ont largement profité de la reprise économique dans les pays d'Amérique latine.

L'inflation, jusqu'alors quasi inexistante, a néanmoins augmenté au rythme annuel de 4 %, en grande partie à cause de la hausse du prix du pétrole. Entamées en 2003, les négociations avec les États-Unis pour l'établissement d'un traité de libre-échange ont connu une crise importante en janvier 2006, lorsque le gouvernement panaméen a refusé la levée des contrôles phytosanitaires, en particulier sur les produits d'élevage, demandée par Washington.

Ces négociations n'avaient pas connu, à la mi-2006, de réelles reprises.

Panama a conclu, par contre, un accord de libre-échange avec Singapour. Par ailleurs, la sensibilité de l'économie nationale aux flux de marchandises transitant par le canal a relancé les débats sur la nécessité de travaux de modernisation, afin d'adapter les écluses au passage de plus grands bateaux.

Les taxes perçues sur le canal représentaient en effet 500 millions de dollars par an, soit 30 % des recettes de l'État, et les secteurs économiques liés à cette activité employaient près de 20 % de la main-d' œuvre panaméenne. Après en avoir fait un de ses thèmes de campagne, M.

Torrijos a annoncé, en avril 2006, un plan très ambitieux d'agrandissement des infrastructures, qui devrait durer jusqu'en 2014 et coûter près de 5 milliards de dollars.

Même si son financement sera en partie privé, et malgré l'engagement officiel de ne pas augmenter l'impôt, le coût pour le budget public sera sans doute considérable. Le président a précisé que ce plan devra, dans un premier temps, être approuvé par l'Assemblée, où il disposait d'une majorité, puis, en octobre 2006, être soumis à un référendum.. »

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