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Ouzbékistan.

Publié le 18/05/2020

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« Ouzbékistan. 1 PRÉSENTATION Ouzbékistan , en ouzbek O´zbekiston , pays d’Asie centrale.

Sa capitale est Tachkent. L’Ouzbékistan est bordé au nord par le Kazakhstan, à l’est par le Kirghizistan, au sud-ouest par le Tadjikistan, au sud par l’Afghanistan et au sud-est par le Turkménistan.Ancienne république socialiste soviétique dans le cadre de l’URSS, l’Ouzbékistan est indépendant depuis 1991. 2 LE PAYS ET SES RESSOURCES 2.1 Relief et hydrographie La superficie totale de l’Ouzbékistan est d’environ 447 400 km².

Le pays abrite, au nord-ouest, la république autonome de Karakalpakie (164 900 km 2), soit près de 37 p.

100 de son territoire.

C’est un pays continental ne disposant d’aucun débouché sur une mer ouverte.

Il est presque entièrement dans la cuvette ouralo-caspienne,dénommée aussi dépression touranienne par les géographes.

Une steppe semi-aride et aride et le désert couvrent les quatre cinquièmes de son territoire.

Le centre-nord estoccupé par le Kyzylkoum (littéralement « sables rouges »), l’un des plus grands déserts du monde.

Les sommets des chaînes montagneuses du Tian shan et du Pamirs’élèvent à l’est, culminant à 4 643 m.

C’est à leur pied, dans la zone de piémont, dans laquelle est située la capitale et qui abrite également la cuvette d’effondrement duFergana, une gigantesque « limagne » trouant le système alpin du Pamir, que se trouve la région la plus fertile du pays.

On y trouve toutes les semi-oasis : Zerafchan(région de Boukhara et de Samarkand), Tedjen, Mourgat.

Les séismes tels que celui qui a partiellement détruit Tachkent en 1966 peuvent être fréquents dans la région. Les deux plus grands fleuves, l’Amou-Daria (2 540 km) et le Syr-Daria (3 020 km), se jettent dans la mer d’Aral.

Ils sont essentiels à la survie du pays.

L’Amou-Daria formeau sud la frontière avec l’Afghanistan, irrigue la région de Khiva avant de rejoindre la mer d’Aral par un delta long de 160 km.

Le Syr-Daria, au nord, ne traverse le pays quedans la région de Tachkent et du Fergana.

Leur utilisation intensive pour l’irrigation du pays et de ses deux voisins du Kazakhstan et du Turkménistan, a provoqué unebaisse considérable du niveau des eaux de la mer d’Aral, fermée et peu profonde, dont la superficie est passée de 66 000 à 40 000 km 2 entre 1957 et 1989.

La pêche a dû être abandonnée tout comme les activités portuaires.

Les réseaux de canaux, tels que ceux de l’Amou-Boukhara, du Karchi, de la steppe Golodnaya du Sud ou encore duFergana, ont profondément modifié les schémas d’écoulement des eaux.

Grâce à ces infrastructures, le pays possède de nombreux lacs et réservoirs artificiels, comme le lacAjdarkul alimenté par le ruissellement des eaux d’irrigation. 2.2 Climat Le climat est de type continental aride avec une forte amplitude thermique.

Les températures moyennes du mois de janvier oscillent entre - 6 ° et 20 °C et celles de juilletentre 26 ° et 32 °C.

Les précipitations sont rares, la moyenne annuelle variant de 150 à 200 mm ; l’irrigation est donc nécessaire pour les cultures, sauf au pied desmontagnes, mieux arrosées. 2.3 Flore et faune La steppe aride n’offre pas de végétation continue.

La couverture végétale est limitée.

L’absinthe, le chiendent de Sibérie, l’uvelle et un arbuste, le saxaoul, poussent dans lasteppe.

Les piémonts du Pamir et du Tian Shan sont en revanche beaucoup mieux lotis ; ils sont recouverts par des lœss très fertiles déposés par les vents.

Il existe enOuzbékistan une faune assez variée ; parmi les animaux du désert, on trouve notamment une espèce rare, l’antilope saïga, et en montagne, le léopard des neiges. 3 POPULATION ET SOCIÉTÉ 3.1 Population Avec 28,3 millions d'habitants en 2008, l’Ouzbékistan est le pays d’Asie centrale le plus peuplé.

Les Ouzbeks, peuple de langue turque et de religion musulmane sunnite,constituent 76 p.

100 de la population.

Les Russes sont la minorité la plus importante avec 8,3 p.

100 de la population totale.

Comme dans la plupart des anciennesrépubliques soviétiques d’Asie centrale, la minorité russe a diminué ces dernières années, en raison du retour des Russes en Russie.

Les Tadjiks (4,7 p.

100) et les Kazakhs(4,1 p.

100) représentent les deux principales autres minorités ; viennent ensuite les Tatars, les Karakalpaks (400 000), des pasteurs nomades depuis longtempssédentarisés, les Kirghizes, les Ukrainiens, les Turkmènes, les Turcs meskhètes, les Kurdes et les Meskhines qui vivaient en Géorgie et ont été déportés sur l’ordre deStaline en novembre 1944 ; de confession chiite, ceux-ci ont été victimes de violents pogroms en 1989.

L’essentiel de la minorité russe vit à Tachkent et dans les autrescentres industriels.

Les Tadjiks sont concentrés dans les cités historiques de Boukhara et de Samarkand.

Les Karakalpaks résident principalement dans la républiqueautonome de Karakalpakie. L’Ouzbékistan reste un pays rural dont la population urbaine représente seulement 36 p.

100 de la population totale.

La capitale, Tachkent (2 154 649 habitants en 2003),est la plus grande ville d’Asie centrale.

Les autres villes importantes sont Samarkand (361 100 habitants), Namangan (388 300 habitants), Andijan (336 500 habitants) etBoukhara (238 800 habitants).

Sur le plan administratif, le pays est divisé en douze régions. L’Ouzbékistan est soumis à des conditions sanitaires difficiles : le désastre écologique que constitue l’assèchement de la mer d’Aral et la baisse de la qualité et de la quantitéd’eau potable ont ainsi contribué à détériorer la santé de la population du pays.

Cependant, en dépit d’une réapparition des maladies infectieuses et d’une mortalité infantileélevée, l’espérance de vie moyenne atteint 65,4 ans en 2008. 3.2 Institution et vie politique Le système politique de l’Ouzbékistan indépendant repose sur un régime présidentiel fort.

La nouvelle Constitution, adoptée au lendemain de l’indépendance endécembre 1992, transfère le pouvoir législatif détenu par le Soviet suprême à une assemblée unicamérale (Oliye Majilis) de 250 députés.

Le principal parti politique est l’ancien Parti communiste d’Ouzbékistan, le Parti démocratique du peuple de l’Ouzbékistan (NDPOU). La principale figure politique du pays est le président Islam Karimov, candidat unique et vainqueur de l’élection présidentielle de décembre 1991.

Le président nomme lePremier ministre et contrôle les gouverneurs régionaux, représentants du pouvoir central.

Sous la direction de Karimov, toute opposition politique a été écrasée, et lepouvoir de la police secrète a été renforcé.

La formation de tout parti politique a été découragée, à l’exception du parti Birlik (parti de l’unité) et du parti Vatan Taragioti (parti du progrès national).

En mars 1995, le mandat présidentiel de Karimov a été prolongé par référendum populaire jusqu’en l’an 2000, date à laquelle il a été unenouvelle fois élu.

En janvier 2002, l’allongement du mandat présidentiel de cinq à sept ans a également été approuvé par référendum, de même que la création d’unparlement bicaméral. L’Ouzbékistan est membre de la Communauté des États indépendants (CEI) et de l’Organisation des Nations unies (ONU) depuis 1992. 4 ÉCONOMIE. »

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