Ouganda (1986-1987)
Publié le 20/09/2020
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«
En Ouganda, l'espoir qu'avait suscité la venue au pouvoir de Yoweri Museveni et
du Mouvement national de résistance (NRM) s'est estompé: les immenses problèmes
du pays sont restés en suspens et les perspectives de règlement de la crise
ougandaise ont reculé.
Sur le plan économique, la situation est restée aussi catastrophique: une
inflation toujours aussi forte, un shilling ougandais aussi bas et un marché
noir aussi florissant.
Le rétablissement de l'ordre dans la partie sud du pays,
la plus riche, n'a pas suffi.
Au lieu de profiter de "l'état de grâce" et de
prendre les mesures draconiennes qui s'imposaient pour relever le pays de ses
ruines et relancer la production, le gouvernement a tergiversé.
Les mesures de
taxation qu'il a prises, et la recherche d'accords de troc avec la Libye,
notamment, ne pouvaient avoir qu'un effet contraire.
Ces atermoiements et le
flirt avec la Libye n'étaient pas de nature à encourager un effort international
massif susceptible de remettre la machine économique en route.
En mai 1987,
l'Ouganda a fini par accepter un accord avec le FMI.
Un ensemble de mesures
économiques a été adopté, notamment une dévaluation de 328,5% du shilling par
rapport au dollar.
Sur le plan militaire, l'Armée nationale de résistance (NRA), après avoir réussi
très rapidement à occuper le nord du pays jusqu'à la frontière soudanaise, s'est
vite heurtée à la guérilla organisée par les vestiges de l'Armée de libération
nationale de l'Ouganda (UNLA) qui peut s'appuyer sur le sanctuaire soudanais.
Si
Museveni avait dans un premier temps relativement réussi dans sa politique de
contact et de ralliement des populations, les embuscades de la guérilla ont
déclenché des représailles et l'engrenage habituel de la violence.
Les civils,
pris entre deux feux, en ont été les premières victimes.
La discipline
extraordinaire de la NRA n'a pas résisté à cet enchaînement violent et de
nombreuses atrocités ont été commises.
Les forces hostiles au NRM ont constitué
un front, le Mouvement démocratique du peuple ougandais (UPDM), qui a été
jusqu'à attaquer Gulu, le chef-lieu du pays Acholi en août.
Les voleurs de
bétail de la région du Karamojong ont sévi dans les contrées voisines.
Quant aux
zones frontalières, elles sont mal contrôlées et des incidents se sont produits
à la frontière kényane en novembre.
Cependant, le 18 janvier 1987, l'UPDM
subissait une très grave défaite à Corner Kilak en pays Acholi.
Il est douteux
pourtant qu'une solution militaire suffise à résoudre le problème.
Dans le reste du pays, la situation est meilleure.
Le prince héritier de la
monarchie Baganda, Ronald Mutesa, a été accueilli avec enthousiasme par la
population de la capitale, Kampala.
Mais Yoweri Museveni s'oppose fermement à
toute tentative de restauration de la monarchie en réprimant toutes les
tentatives en ce sens..
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