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oral Manon Lescaut la rencontre

Publié le 23/04/2024

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« Introducion : Antoine François Prévost (1697-1763) eut une vie aventureuse et rocambolesque, en contradiction avec son titre ecclésiastique d'abbé. Manon Lescaut est publié en 1731, sont le titre original est Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut.

Manon Lescaut est une œuvre majeure du XVIIIème.

Le roman est raconté à la première personne, le narrateur (le Jeune Des Grieux âgé de 17 ans) raconte son histoire d’amour avec Manon qui a 15 ans.

Il est peu à peu entraîné vers la déchéance.

Avec du recul, il reconnaît les conséquences désastreuses de ce coup de foudre.

Cet amour va être mouvementé et malheureux étant donné le caractère de la fille.

Elle est assez immorale et donc, à cause d’elle le chevalier a toute de sorte de malheur.

Il va être conduit à voler et à tuer en duel un de ces adversaires.

Ils sont amenés à fuir en Amérique tous les deux et là, Manon meurt. Juste avant la rencontre, Grieux vient de terminer ces études et il est sur le point de rentrer dans l’ordre de Malte, un ordre religieux et militaire. Cet extrait de Manon Lescaut, de l'abbé Prévost, constitue une scène attendue du roman : la rencontre amoureuse.

Dans cette scène inaugurale, le lecteur peut déjà imaginer la destinée de ceux qui ne sont pas encore amants. PBLC : En quoi ce coup de foudre est il présenté comme un évènement tragique qui va le conduire à sa perte? PLAN L1 à 6 de « j’avais marqué » à « curiosité » : contexte et victime du destin car cette rencontre relève de la fatalité. L6 à 14 de « Il en sortit » à « vers la maîtresse de mon cœur » : victime de la passion amoureuse car il n’est plus maître de lui-même. L14 à la fin « quoiqu’elle fut encore moins âgée que moi » « et les miens » : Victime de Manon, une jeune fille séductrice et libertine. Ier mouvement : LA RENCONTRE : victime du destin car cette rencontre relève de la fatalité. L1 à 6 de « j’avais marqué » à « curiosité » La rencontre a lieu à un moment décisif.

Il vient de terminer ses études au collège d’Amiens et doit retourner chez ses parents pour les vacances. DG se souvient précisément des détails, preuve que cet épisode l’a marqué.

Il est dans les rues « d’Amiens » (1) : il est accompagné de son fidèle compagnon Tiberge, personnage important de l’histoire. De même, la précision « la veille même de celui que je devais quitter cette ville » insiste encore sur le caractère presque incroyable de cette rencontre. L’événement, son caractère fatal : DG donne l’impression que la rencontre était inévitable.

Il précise qu’à un jour près, il n’aurait pas pu faire sa connaissance l(3) « la veille même ». Il regrette même de ne pas être partie plus tôt avec l’emploi de l’interjection « Hélas» et la double exclamation ce qui traduit ses regrets, il sous entend qu’il aurait préféré de jamais la rencontrer car il a perdu à cause d’elle toute son « innocence » (2).

D’ailleurs, il précise qu’il était là par simple « curiosité » (6), ce qui paraît dur à croire.

Champ lexical de la vertu (innocence, sagesse, retenue) « Nous n’avions pas d’autre motif que la curiosité » = négation restrictive. N’attend il pas en réalité qu’une belle fille descende de la voiture pour aller la voir ? L’utilisation du conditionnel passé « j’aurais porté chez mon père » accentue ce regret. II COUP DE FOUDRE : victime de la passion amoureuse car il n’est plus maître de lui-même. L6 à 14 de « Il en sortit » à « vers la maîtresse de mon cœur » Dans la suite du récit, évoque ce sentiment amoureux incontrôlable. Les évènements s’accélèrent comme en témoignent les verbes au passé simple « sortit » « retirèrent » « resta ».

Les actions sont rapides et incontrôlables. Cependant l’apparition de Manon est mise en avant : Des Grieux signale d’abord « il en sortit quelques femmes, qui se retirèrent aussitôt » avant de leur opposer Manon « Mais il en resta une » , une est opposé à quelques.

On peut penser qu’elle est d’une beauté frappante.

Pourtant, aucune description physique de Manon n’est faite à l’exception de « fort jeune » , et l’emploi du terme de « charmante » (qui charme, qui envoûte).

DG est envouté, ensorcelé, il n’est plus maître de lui-même. La qualité principale de Manon est évoquée aussitôt : elle est « fort jeune ».

Elle est à l’inverse accompagnée « d’un homme d’un âge avancé » sans qu’on sache exactement de qui il s’agit, ni même quel est son rôle exact. Ensuite, il définit son caractère : un garçon pur et innocent. Les trois propositions relatives, qui définissent Des Grieux avant cette rencontre sont construites en crescendo : "moi, qui n'avait jamais pensé à la différence des sexes, ni regardé une fille avec.... »

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