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Commentaire de la rencontre entre Des Grieux et Manon dans Manon Lescaut de l'Abbé Prévost.

Publié le 19/12/2021

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« Commentaire de la rencontre entre Des Grieux et Manon dans Manon Lescaut de l’Abbé Prévost. Introduction : Manon Lescaut apparaît comme le 7° tome des Mémoires d'un Homme de Qualité , qui parut à Amsterdam en 1731 et fut édité séparément à partir de 1753.

Le récit de cette aventure est fait par le héros du roman, Des Grieux à la faveur d’une rencontre avec l’Homme de qualité qui l’avait aidé deux ans auparavant. Notre extrait se présente comme la scène de rencontre entre les deux protagonistes du récit : Des Grieux, jeune noble âgé de dix-sept ans, qui, ayant terminé ses études à Amiens et étant promis à un brillant avenir, s'apprête à regagner la maison paternelle et Manon dont le nom n’est pas encore précisé. Projet de lecture : un traitement original du topos romanesque traditionnel de la scène de rencontre. I) Un récit rétrospectif Le narrateur Des Grieux propose ici un récit rétrospectif de la naissance de sa passion amoureuse.

Ce récit met en avant une analyse du narrateur a posteriori, qui se fait au moment de l’énonciation . 1) Les conditions banales de la rencontre Des Grieux insiste sur les conditions banales, habituelles dans laquelle a lieu la rencontre.

Cette rencontre intervient à la faveur d’une simple promenade qu’il fait avec son ami : « nous vîmes arriver le coche d'Arras, et nous le suivîmes jusqu'à l'hôtellerie où ces voitures descendent.

Nous n'avions pas d'autre motif que la curiosité.

» Le présent du verbe « descendent » apparaît comme un présent d’habitude montrant que la situation a déjà été vécue par le narrateur.

De plus, cette rencontre est due à une curiosité présentée comme naturelle. C’est l’adverbe « mais » qui vient rompre cette situation banale et habituelle pour Des Grieux qui voit une jeune fille restée seule dans la cour. 2) L’interprétation de cette rencontre comme une fatalité Le narrateur, au moment de l’énonciation livre de nombreux commentaire sur cette rencontre montrant qu’il l’interprète a posteriori comme un coup fatal du destin.

Une première remarque installe le récit sous le sombre éclairage des dangers irréparables de la passion et du destin fatal :" J'avais marqué le temps de mon départ d'Amiens.

Hélas ! que ne le marquais-je un jour plus tôt ! J'aurais porté chez mon père toute mon innocence." à étudier ici les marques montrant la force du destin : la répétition du verbe « marquer » (montrant que tout était écrit), l’interjection « hélas » préfigurant une suite tragique pour le narrateur, l’utilisation de l’irréel du passé (« j’aurais porté ») montrant une innocence révolue. Cette remarque inaugurale annonce les prolepses que ne cesse de faire le narrateur tout au long de cet extrait, préfigurant son destin tragique : « son penchant au plaisir, qui s'était déjà déclaré et qui a causé, dans la suite, tous ses malheurs et les miens » ; « l'ascendant de ma destinée qui m'entraînait à ma perte, ne me permirent point de balancer un moment sur ma réponse » 3) Le bonheur de l’amour. »

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