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Norvège (1993-1994)

Publié le 20/09/2020

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« Les résultats des élections législatives norvégiennes du 13 septembre 1993 ont permis à Mme Gro Harlem Brundtland de reconduire, pour la quatrième fois, un gouvernement travailliste minoritaire.

Les travaillistes ont obtenu 37% des voix (67 sièges contre 63 auparavant), aux dépens notamment du Parti conservateur (28 sièges contre 37 avant le scrutin) relégué à la troisième place par le Parti du centre (ex-agrarien), véritable vainqueur du scrutin avec 32 sièges (pour 11 auparavant) et 16,8% des voix (+10,3 ). A l'issue de longues négociations sur la pêche, l'accord conclu le 15 mars 1994 avec l'Union européenne, dans la perspective d'une adhésion de la Norvège, a prévu l'obligation pour cet État de se conformer aux règles communautaires moyennant l'ouverture du marché européen aux produits des pêches norvégiennes et la promesse de gérer à l'avenir les eaux septentrionales selon les règles norvégiennes.

Dans l'attente du référendum fixé au 28 novembre 1994, l'incertitude quant à l'adhésion est restée totale: un sondage de mai 1994 accordait une majorité au "non" (48%, contre 29% au "oui" et 23% d'indécis) même en cas de vote favorable à l'Europe dans les pays voisins eux aussi candidats, Finlande et Suède (41% de "non" et 36% de "oui" dans cette hypothèse).

Appelé à se prononcer en dernier ressort et à la majorité des trois quarts, le Storting (Parlement) comptait à l'été 1994, 76 députés anti-européens sur 165 (en majorité centristes, socialistes de gauche et chrétiens populaires). La réussite exemplaire des jeux Olympiques d'hiver de Lillehammer (12 au 27 février 1994) en matière d'organisation comme de résultats, la nomination de Thorvald Stoltenberg comme représentant de l'ONU (Organisation des Nations unies) en Bosnie, le 5 mai 1993, et la révélation de négociations clandestines ayant abouti à la mise au point à Oslo, le 20 août 1993, de l'accord provisoire entre Israël et l'OLP (Organisation de libération de la Palestine) sous l'égide de Johan Jörgen Holst, ministre des Affaires étrangères, ont placé la Norvège au tout premier plan de la scène internationale. L'économie est apparue en voie de redressement.

La fin de la crise financière et la baisse des taux d'intérêt, l'accroissement minime des coûts et la maîtrise de l'inflation (1,8% en 1993) ont permis la relance du secteur de la construction, la progression de la demande et de la consommation privée (+1,7% sur l'ensemble de 1993), plus sensible encore au second semestre.

Les bénéfices inégalés (en hausse de 34%) de onze grands groupes ont encouragé les pressions de la base syndicale en faveur d'une hausse des salaires réels et, pour la première fois depuis 1986, les négociations salariales pour 1994 ne devaient pas être centralisées, ce qui laissait aux différents syndicats de la Centrale syndicale nationale (LO) davantage d'autonomie dans le choix d'une stratégie modérée ou revendicatrice. La croissance du PNB en 1993 (+2,5%) est restée tributaire du secteur off shore: les produits pétroliers en hausse de 6,1% (143,3 millions de tonnes équivalent-pétrole) ont représenté le principal soutien pour les exportations - qui, dans l'ensemble, ont progressé de 1,9% et pour l'énergie de 5,6% - et des investissements (+9,1% et +18,8%).

Les comptes courants ont affiché un solde positif de 178 milliards de couronnes et le budget 1994 a prévu un déficit inférieur à celui de 1993 (42,6 milliards de couronnes contre 46,3).. »

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