Non quam diu sed quant bene

« Non quam diu sed quam bene Non pas tant la durée que la qualité Cet adage, encore en usage de nos jours, était surtout célèbre à l'époque moderne (il fait notamment partie des Devises heroïques de Claude Paradin [Lyon, 1551, 46 ; 1557 2 , 58] ; il apparaît dans la Farrago Symbolica de Georg Carotides de Carlsberg (2, 24) et il sert d'exergue au Devils Law-case de John Webster.

publié à Londres en 1623) : peu importe la longueur de l'existence, ce qui compte c'est sa qualité.

L'origine de cette sentence est un passage de Sénèque (Ep., 77.

20) où le philosophe, comparant l'existence à une fabula (cf.

n.

1059), affirme que, dans un cas comme dans l'autre, ce qui compte ce n'est pas tant la longueur du rôle à réciter que son importance, non quam diu sed quam bene acta sil refert - expression connue également sous la fo1111e plus banale Non quam diu sed quam bene vixeris refert ( cf.

Bayer 1481 ).

La même idée est reprise par Ovide dans les Métamorphoses ( 6, 38) -lors­ qu'il évoque les difficultés qui accompagnent la vieillesse et qu'il conclut: Et nimium vixisse diu nocet,. »