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Niger (1986-1987)

Publié le 20/09/2020

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« Après la mise en place, en 1983, du Conseil national de la société du développement, future Assemblée constituante, le Niger, avec le projet définitif de Charte nationale qui devait être soumis à référendum en juin 1987, a poursuivi son très lent retour à une vie constitutionnelle normale.

En 1987, les membres du Conseil militaire suprême installé lors du coup d'État de 1974 détiennent toujours le contrôle de l'administration du territoire et le chef d'État, le général Seyni Kountché, cumule les portefeuilles de la Défense et de l'Intérieur.

Les graves problèmes de santé de ce dernier suscitent bien des interrogations, vu la personnalisation du pouvoir. Le Niger, qui a normalisé ses relations avec la Libye et le Nigéria, tente de jouer un rôle modérateur au coeur de l'Afrique.

Ainsi, Seyni Kountché a prôné une solution politique au Tchad où la recrudescence des combats dans le Tibesti menaçait directement les frontières du Niger ; par ailleurs, il a abordé les problèmes de sécurité dans la sous-région en recevant en octobre 1986 le "numéro deux" du Burkina Faso, Blaise Compaoré, peu après la tentative de renversement du général Eyadéma. Au plan économique, pour la deuxième année consécutive, une bonne pluviosité en 1986 a permis une campagne agricole convenable avec une importante production céréalière (qui reste pourtant légèrement déficitaire) et une très forte progression du niébé et de l'arachide.

Le cheptel, décimé à 50% en 1984, se reconstitue rapidement.

Si le bilan agricole est relativement satisfaisant, encore qu'une vraie relance en ce domaine reste conditionnée par l'amélioration de la maîtrise de l'eau, il n'en va pas de même pour ce qui fut le secteur clé de l'économie, l'uranium.

Le projet minier de la SMTT (Société minière de Tassa N'Taghalgué) a été mis en sommeil à cause de la morosité du marché.

La situation financière du Niger, placé depuis 1983 sous le contrôle du FMI, demeure précaire et le fort endettement extérieur (325 milliards de francs CFA) rend problématiques les perspectives de redressement économique.

Le service de la dette devait représenter le tiers des recettes budgétaires en 1987, malgré des rééchelonnements et aménagements divers.

Cela explique la forte progression (20%) du budget, arrêté à 105 milliards de francs CFA en 1987, qui reste néanmoins marqué par l'austérité.

Pour la réalisation de ses investissements, le Niger est donc tributaire (à hauteur de 100 milliards de francs CFA par an) de la Banque mondiale, des fonds arabes et européens, des financements français et aussi des crédits japonais qui se sont sensiblement accrus après la visite de S. Kountché au Japon en septembre 1986.

C'est dans ce contexte que le plan quinquennal 1987-1991 a pris le pari audacieux de fonder la relance économique du pays sur le secteur rural.. »

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