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Nicaragua (1985-1986)

Publié le 20/09/2020

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« Nicaragua (1985-1986) La situation économique du Nicaragua n'a cessé de se détériorer en 1985.

La vie quotidienne de la population est devenue de plus en plus difficile (cartes de rationnement, manque de transports, etc.), engendrant mécontentement et lassitude.

L'embargo commercial décrété par les États-Unis le 1er mai 1985, mais surtout la guerre qui s'est poursuivie sur les deux fronts, nord et sud, expliquent en grande partie cette pénurie.

En même temps, la guerre a entraîné une migration massive de la campagne vers la ville.

Ce pourrissement interne de la situation au Nicaragua est certainement plus efficace pour les États-Unis qu'une intervention directe, puisqu'il joue contre le projet sandiniste.

Autre sujet de préoccupation: le refus de nombreux jeunes de faire le service militaire obligatoire, qui implique l'envoi sur le front. Au milieu des agressions, le Nicaragua a institutionnalisé sa révolution: la nouvelle constitution devait être discutée tant par la population que par l'Assemblée nationale.

Le problème de la côte Atlantique a fait l'objet d'un changement d'attitude radical de la part du gouvernement: les sandinistes considèrent désormais que l'autonomie de la côte Atlantique constitue l'une des conditions de l'unité nationale.

Une Commission nationale d'autonomie a été créée et un projet d'autonomie a été rendu public en juillet 1985, qui doit être discuté par les communautés concernées et par l'Assemblée nationale.

En même temps, les retours vers le Río Coco ont été amorcés (notamment des Miskitos qui avaient été transférés en 1982 à Tasba Pri ; d'autres sont rentrés du Honduras à la faveur de l'amnistie de décembre 1983). Les conversations n'ont pas repris entre le Front sandiniste de libération nationale et MISURASATA, organisation indienne basée au Costa Rica et dirigée par Brooklyn Rivera.

Mais elles ont été entamées à Puerto Cabezas entre la Commission régionale d'autonomie et une fraction de MISURASATA (dissidence de l'organisation miskita dirigée par Steadman Fagoth ; ce dernier apparaît de plus en plus hors circuit).

Une nouvelle organisation indienne a été fondée en septembre 1985, KISAN, à l'instigation des États-Unis, et opère sur les fronts nord et sud.

Elle regroupe des éléments sortis de MISURA et de MISURASATA.

KISAN soutient l'Union nicaraguayenne d'opposition (UNO) mais ne s'identifie pas avec la Force démocratique nicaraguayenne (FDN) qui fait partie également de l'UNO. Les rapports avec la hiérarchie catholique ne se sont pas améliorés bien que celle-ci, dirigée par Mgr Obando y Bravo, ait condamné toute aide, d'où qu'elle vienne, conduisant à la destruction.

L'Église a insisté sur la nécessité du dialogue entre les sandinistes et la contra, ce que les premiers ont continué de refuser. L'année 1986 s'est ouverte sur de vifs débats relatifs à l'aide de 100 millions de dollars que le président Ronald Reagan souhaitait fournir à la contra.

Cette dernière s'est pourtant révélée inefficace, en dépit des aides généreuses fournies précédemment, et affaiblie par des dissensions internes.

L'escalade de la crise centraméricaine, dont le conflit entre le Nicaragua et les États-Unis constitue le jalon principal, a fait l'objet des préoccupations de nombreuses organisations internationales (l'Union interparlementaire, le Parlement latino-américain, l'Internationale socialiste, etc.).

L'initiative du nouveau président du Guatémala, Vinicio Cerezo, de créer un Parlement centraméricain, à. »

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