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Népal 2005-2006 Vers un rapprochement des oppositions ?

Publié le 20/09/2020

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« Népal 2005-2006 Vers un rapprochement des oppositions ? Par sa prise complète du pouvoir le 1er février 2005, le roi Gyanendra s’est aliéné l’ensemble des acteurs de la vie politique et sociale népalaise.

La communauté internationale a également exprimé sa désapprobation, en demandant au roi de réinstaurer la démocratie.

Le 8 février 2006, le monarque a organisé des élections municipales, boycottées par les partis politiques et l’opposition maoïste. Le 8 mai 2005, l’alliance des sept principaux partis politiques (ASP) a annoncé la mise en place d’un programme commun, ayant notamment pour objectif l’instauration d’une Assemblée constituante.

Elle a ainsi adopté l’une des principales revendications des maoïstes.

Le 3 septembre 2005, le Parti communiste népalais-maoïste (PCN-M) a proclamé un cessez-le-feu unilatéral de trois mois, qu’il a prolongé jusqu’au 2 janvier 2006.

Tenant compte de la nouvelle position de l’ASP, les maoïstes se sont affirmés prêts à accepter une éventuelle monarchie parlementaire, si le peuple en décidait lors de l’élection d’une Assemblée constituante.

Ce rapprochement entre l’ASP et les maoïstes s’est confirmé le 22 novembre 2005, avec la signature d’un accord en douze points visant à mettre un terme pacifiquement au pouvoir royal, puis à la guerre civile. Un vaste mouvement contestataire, organisé par l’ASP avec le soutien du PCN-M, a débuté le 6 avril 2006, avec pour but le rétablissement de la démocratie et l’élection d’une Assemblée constituante.

Ce mouvement populaire a été sévèrement réprimé par le gouvernement (dix-huit morts et des centaines de blessés), suscitant une mobilisation accrue dans le royaume.

Le roi a finalement cédé à la pression de la rue, le 24 avril 2006, et réinstauré la Chambre des représentants, qu’il avait dissoute le 4 octobre 2002.

La nouvelle Chambre a indiqué que ses deux priorités étaient la tenue d’élections constituantes et la résolution du conflit avec les maoïstes.

Ces derniers ont annoncé, le 27 avril, une trêve unilatérale de trois mois.. »

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