Napoléon est il le continuateur de la révolution ?
Publié le 04/12/2023
Extrait du document
«
Observations :
Note :
DM d’histoire :
Après la mort de Robespierre qui est guillotiné le 28 juillet 1794, la convention est alors entre
les mains des Thermidoriens.
Ces derniers abolissent la Terreur, qui n’a plus sa place en vu de la fin de
la révolution et des soulèvements des opposants, pour laisser place à un nouveau régime républicain
auquel on attribue le nom de Directoire.
Napoléon Bonaparte, initialement connu en tant que général
pour ses nombreuses prouesses guerrières, et notamment ses victoires contre les Autrichiens entre
1996 et 1997.
Après avoir mené un coup d’état contre le gouvernement français le 9 novembre 1799
qu’il réussit, il met fin au directoire et instaure un nouveau régime : le Consulat.
Peu à peu, il est
acquiescé par l’opinion public grâce à tout ce qu’il met en place, et établit progressivement un
pouvoir dictatorial personnel et se fait sacrer empereur.
Ainsi, peut-on affirmer au sujet de Napoléon
Bonaparte qu’il est le continuateur de la révolution ? Pour répondre à cette question, il est possible
d’étudier dans un premier temps les actions qu’il a menées qui seraient qualifiables de
« révolutionnaires », puis dans un second temps il est intéressant d’énoncer cette fois-ci l’ensemble
des faits de Napoléon Bonaparte qui s’opposeraient aux idées de la Révolution de 1789.
De prime abord, Napoleon Bonaparte semble vouloir poursuivre les efforts de la révolution.
En effet, on constate qu’avant de s’emparer du pouvoir, il se bat aux côtés des sans-culotte pour
écraser la révolte des royalistes qui réclamaient le retour de la monarchie en raison des conditions
économiques dramatiques de la France depuis la Terreur et le directoire, ce qui montre de sa part
une prise de position politique en faveur des révolutionnaires.
Il semble perpétuer cette prise de
position lorsqu’il jure pendant son sacre de respecter les libertés, de conserver l'égalité, notamment
par le biais des privilèges supprimés, de l’égalité de tous les hommes devant la loi (fidèlement à la
DDHC et selon le Code Napoléon), il conserve la liberté des religions etc., lorsqu’il affirme « Je jure
(…) de respecter et de faire respecter les lois du concordat et la liberté des cultes; de respecter et
faire respecter l'égalité des droits, la liberté politique et civile,(…); de ne lever aucun impôt, de
n'établir aucune taxe qu'en vertu de la loi; (…) de gouverner dans la seule vue de l'intérêt, du
bonheur et de la gloire du peuple français.
».
De surcroît, il va même au-delà des droits initialement
réclamés par le tiers-état, qui ne concernaient que le peuple français, en accordant aux habitants des
territoires conquis et les droits de la DDHC, répandant de cette façon l’idée de la révolution à travers
toute l’Europe.
Par ailleurs, il maintient également le suffrage universel masculin, ce qui semble
laisser paraître une volonté de laisser une partie du pouvoir au peuple.
Enfin, il met en place le droit
de propriété qui assure à tous un droit plein de posséder un terrain ou un logement.
Ainsi, il semble,
par ces décisions, prolonger la vision révolutionnaire émergent de la révolution de juillet 1789.
D’autre part, il semble se servir de cette réputation de révolutionnaire pour mettre en place
son autorité personnelle....
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