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Nammâlvârvers 800Nammâlvâr signifie " Notre Saint " dans la langue du pays tamoul, comprenant la Côte deCoromandel et l'extrême sud de la péninsule indienne.

Publié le 22/05/2020

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« Nammâlvâr vers 800 Nammâlvâr signifie “ Notre Saint ” dans la langue du pays tamoul, comprenant la Côte de Coromandel et l'extrême sud de la péninsule indienne.

Celui qu'on appelle ainsi dans les milieux vichnouites de ce pays se nommait en réalité Mâran, fils de Kâri.

Sa famille appartenait à la caste des Vellalar, rangée par la classification brahmanique dans la classe des çûdra , la plus basse des quatre que reconnaît cette classification au-dessus des catégories inférieures, ou même la dernière, comprenant précisément ces catégories inférieures.

Mais il s'en faut de beaucoup au pays tamoul que la classification brahmanique s'applique réellement et les Vellalar sont, en fait, en dehors des brahmes, une aristocratie. Kâri était de Tengurugûr dans le Tirunelvelli, à l'extrême sud de la péninsule, ville dont la gloire de son fils devait faire Alvârtirunagari, la “ Cité Fortunée du Saint ”.

Il paraît avoir exercé des fonctions ministérielles auprès du roi Parantâka de la dynastie des Pândya (765-815). La dévotion vichnouite était déjà ardente alors au pays tamoul.

Kâri prit femme dans une pieuse famille vichnouite et la légende veut que dans l'enfant du couple se soit incarné Vishnu lui-même, en la forme de Vishvakshena, “ Celui dont l'armée s'étend partout ”, qui dirige le monde et combat les méchants.

Le trait importe, car il atteste la croyance que dans toute grandeur et toute sainteté humaine se manifeste, non une qualité de l'homme, mais un attribut de l'Être suprême.

Or cette croyance est répandue largement même en dehors du vichnouisme, jusque dans le Bouddhisme relativement tardif, dont les “ bouddhas vivants ” sont bien connus.

En outre, c'est la grâce divine qui produit les incarnations par lesquelles a lieu le salut des hommes, même celui des méchants abattus, car l'élan de ces derniers, quoique de rage et non d'amour, les porte vers la Divine Existence, refuge et salut. L'enfant merveilleux naît donc, mais il ne crie ni ne pleure, il sourit, silencieux et calme, ne demandant pas le sein.

Les parents sont cruellement alarmés, mais s'en remettent à la volonté de Dieu.

Ils parviennent cependant à élever l'enfant qu'ils déposent constamment à l'ombre d'un tamarinier.

Là, il reste immobile, muet, et les yeux clos et ainsi seize ans se passent.

C'est alors qu'un autre saint, Madurakavi, qui voyage de sanctuaire vichnouite en sanctuaire vichnouite, vient contempler le prodige.

Il veut savoir si l'enfant est sourd-muet.

Il fait un bruit de pierres et l'enfant ouvre les yeux, sensible pour la première fois au monde extérieur.

Puis il le questionne et l'enfant répond. La question avait une apparence d'énigme : “ Si le subtil naît dans le sein du mort, que mange-t-il ? où repose-t-il ? ” Elle signifiait simplement : y a-t-il une vie qui s'entretienne dans ce corps inerte ? La réponse fut : “ Il mange cela là-bas, il repose là-bas ”, c'est-à-dire : mon être spirituel est absent du corps qui est ici, il vit et repose plus loin. L'histoire, tardivement rapportée, n'a guère apparence d'authenticité.

Elle signifie du moins que le saint, dès son enfance, se tenait à l'écart du monde extérieur, dans une attitude d'autisme.

Mais il ne s'agissait pas d'autisme total et surtout d'autisme purement automatique.

Il avait, malgré son attitude habituelle, connaissance du monde extérieur et du langage et il méditait les problèmes de l'être et des choses qui occupaient depuis. »

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