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À 26 km au sud de BayonneTout le pittoresquedu Pays

Publié le 22/05/2020

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« 1 / 2 Tout le pittoresque du Pays basque Ainhoa est un village basque typique, tant par le style de ses maisons, qui respectent l'architecture tradition­ nelle de la province du Labourd, que par la disposition régulière de ses rues, conforme au plan des villages­ bastides édifiés au XIIIe et au début du x1ves.

Ce sont les religieux de l'ordre des Prémontrés de l'abbaye d'Urdax qui fondèrent Ainhoa au xnf s.

pour servir de relais aux pèlerins de Saint­ Jacques-de-Compostelle.

Au cours des siècles suivants, le village con­ serva sa fonction en raison de sa situation géographique qui en faisait un point de passage important sur la fronùère espagnole.

De Bayonne, les marchandises remontaient la Nive en bateau, puis étaient acheminées par voie de terre jusqu'en Espagne.

Aujourd'hui, les nombreux touristes flânent en suivant les maisons sage­ ment alignées et décorées dans le plus pur style du pays : leur charpente apparente en pan de mur (colombage) et leurs balcons de bois sont peints de rouge ou de vert, et ces couleurs tranchent gaiement sur l'éclatante blancheur des façades passées chaque année à la chaux avant la Saint-Jean.

Sur les linteaux des portes sont gra­ vées des dates et des inscriptions relatives à la construction et aux propriétaires des lieux.

L' « etché >> - la maison labourdine - se caractérise également par son toit débordant à deux pentes faibles recouvert de tuiles À 26 km au sud de Bayonne rouges.

Ses larges portes donnent sur le « lorio ))' le vestibule, ou sur l' « eskaratz », grande salle carrée située au rez-de-chaussée sur laquelle s'ouvrent les autres pièces.

Jadis, l' « eskaratz >> servait à la fois de remise, de grange et de salle de réunions.

À Ainoha, rien ne manque du paysage basque : ni le fronton du village, mur haut et large contre lequel on joue à la pelote, ni le monument aux morts, qui reprend le style des stèles funérai­ res discoïdales anciennes.

L'église domine la place de son clocher-tour que surmonte une flèche d'ardoises rajoutée au xvu• s.

L'intérieur de l'édifice correspond à la disposition caractéristique des églises basques : les murs sont cernés de deux étages de galeries en bois; quant à l'autel surélevé, surmonté d'un retable doré, il contraste magnifiquement avec l'obscurité des lieux.

L' « etché », la maison familiale Elle a toujours joué un rôle fondamen­ tal dans la vie des Basques, le maître de maisop.

exerçant une autorité sans partage.

A sa mort, la maison revenait à l'aîné, homme ou femme, qu'il avait désigné parmi ses enfants.

Les autres, exclus de l'héritage, allf}ient souvent chercher fortune aux Etats-Unis ou en Amérique latine : ce sont les « Américanoak », qui reviendront cependant finir leurs jours au pays. 2 / 2. »

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