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Guinée 2000-2001: Le sud du pays en proie à la guerre

Publié le 15/09/2020

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« Guinée 2000-2001 Le sud du pays en proie à la guerre Après le Libéria et la Sierra Léone, la Guinée s'est trouvée à son tour entraînée dans la guerre.

En septembre 2000, de violents combats ont commencé à opposer, dans la languette de Guéckédou (sud du pays), l'armée régulière guinéenne, aidée par des factions libériennes adversaires du président Charles Taylor, et le Rassemblement des forces démocratiques de Guinée (RFDG), un mouvement rebelle qui se serait allié avec le Front révolutionnaire unifié (RUF) sierra-léonais, soutenu par le chef de l'État libérien.

Très vite s'est posée la question de ce qu'allaient devenir les centaines de milliers de réfugiés, libériens et sierra-léonais, "coincés" dans cette région forestière et subissant les exactions des forces en présence. Au deuxième trimestre 2001, les organisations humanitaires, dont l'objectif était d'établir des corridors de sécurité afin que les réfugiés puissent être acheminés dans des camps au centre de la Guinée, se sont heurtées à l'opposition des concernés, qui souhaitaient pouvoir rentrer directement dans leur pays.

La situation menaçait de tourner à la catastrophe humanitaire car, dès la fin juin, l'approvisionnement en produits de première nécessité pour les réfugiés restés dans le sud du pays devenait extrêmement difficile, à cause de la saison des pluies rendant les routes impraticables. Peu sensible au drame des réfugiés, le pouvoir guinéen préférait dénoncer l'"agression" du président libérien C.

Taylor et demander l'appui militaire d'une communauté internationale réservée.

Les différentes initiatives de médiation de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) avaient du mal à aboutir.

Le président guinéen Lansana Conté a boycotté, le 11 avril 2001, le sommet extraordinaire de l'organisation consacré à ce conflit.

Le déploiement de troupes à la frontière entre la Guinée, le Libéria et la Sierra Léone décidé par la CEDEAO en décembre 2000 n'avait toujours pas commencé à la mi-2001. Sur le plan de la politique interne, l'opposant Alpha Condé, embastillé depuis 1998, a bénéficié de la grâce présidentielle, mais s'est vu interdire toute activité politique.

Le 12 juin 2001, le Parti de l'unité et du progrès (PUP, au pouvoir) a manifesté son intention de modifier la Constitution pour permettre au président Conté de briguer un nouveau mandat en 2003.

Malgré l'état de guerre, le FMI a accordé à la Guinée, le 2 mai 2001, un crédit de 81,3 millions de dollars sur trois ans, dans le cadre de la facilité pour la réduction de la pauvreté et la croissance (FRPC).

L'institution tablait sur une croissance du PIB de 3,3 % en 2001.. »

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