Namibie (1985-1986)
Publié le 20/09/2020
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Namibie (1985-1986)
La Namibie n'est toujours pas indépendante en 1986 et la résolution 435 de l'ONU
- qui prévoit l'organisation d'élections libres - est restée lettre morte.
La
partie diplomatique qui s'est jouée en 1984 et 1985, avec les négociations entre
Prétoria et ses voisins et le retrait sud-africain du Sud angolais n'a, en
définitive, débouché sur rien de concret.
Pire, l'histoire semble être revenue
en arrière: un gouvernement intérimaire a de nouveau été installé dans le pays,
l'armée sud-africaine a repris son intervention en territoire angolais et la
SWAPO (Organisation des peuples du Sud-Ouest africain), le principal mouvement
de libération namibien, poursuit sa lutte.
Le 17 juin 1985, Prétoria a mis en place, à Windhoek, un "gouvernement"
intérimaire et une assemblée territoriale.
Seules y sont représentées les forces
politiques qui siégeaient dans l'ancienne coalition de la DTA (Alliance de la
Turnhalle), dirigée par Kirk Mudge et qui avait capoté brutalement en 1981, avec
le rétablissement des pouvoirs complets de l'administrateur général
sud-africain.
De nouveau, la SWAPO a été exclue de ce gouvernement, nommé et
contrôlé par l'Afrique du Sud et dirigé par M.
David Bezuidenhout.
On ne voit
pas en quoi la répétition du même scénario pourrait changer une situation où
tout concourt, comme avant, à l'inféodation totale de cette institution
vis-à-vis de la puissance occupante.
Dirk Mudge en est le ministre des Finances.
Les secteurs déterminants, comme celui de la défense, relèvent toujours de la
compétence de Prétoria, qui maintient dans le pays des forces militaires et
policières (30 000 hommes).
Des dispositions législatives répressives, comme
celle de l'Intimidation Act, ont été étendues à la Namibie pour y jouer le même
rôle qu'en Afrique du Sud.
Le budget propre du territoire a vu sa part doublée
pour les dépenses militaires et l'Afrique du Sud, directement ou indirectement,
leur consacre désormais 500 millions de rands.
En décembre 1985, le gouvernement sud-africain a repris ses incursions en
territoire angolais, selon ses conceptions d'un droit de suite contre les
combattants de la SWAPO.
De même, le président Pieter Botha a réaffirmé que
l'indépendance namibienne était liée au départ des 30 000 soldats cubains
stationnés en Angola, point de vue de nouveau dénoncé à Luanda.
Les forces de la
SWAPO, en dépit des exactions militaires sud-africaines et des méthodes de
torture et d'arrestations internationalement dénoncées, n'en ont pas été
réduites pour autant, malgré leurs pertes humaines.
Tout concourt donc à une situation bloquée, intriquée dans les influences des
deux superpuissances, dont les peuples de Namibie sont l'otage.
La SWAPO a
dénoncé des projets de nouvelle partition du territoire, dans la bande de
Caprivi.
Au plan économique, les ressources du pays proviennent principalement des
richesses minières, dans un contexte de sous-emploi et d'inflation élevée (12%),
pour le profit des groupes internationaux qui défient les interdictions de
l'ONU..
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