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Mongolie.

Publié le 18/05/2020

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« Mongolie. 1 PRÉSENTATION Mongolie , en mongol Mongol Uls , pays d’Asie centrale.

Sa capitale est Oulan-Bator. La Mongolie est limitée au nord par la Russie et à l’est, au sud et à l’ouest par la Chine. 2 LE PAYS ET SES RESSOURCES 2.1 Relief et hydrographie La Mongolie a une superficie totale de 1 566 500 km².

Son territoire couvre les hautes plaines et les chaînes montagneuses qui font écran entre la Sibérie et la Chine, del’Altaï au massif du Grand Hinggan, sur près de 2 000 km d’ouest en est.

Du nord au sud, la largeur moyenne de la Mongolie est de 800 km.

L’altitude varie entre 1 000 et2 000 m sur les trois quarts du pays.

Le point le plus bas se situe à 552 m et les monts de l’Altaï culminent à 4 620 m.

Le désert de Gobi recouvre les vastes régions duCentre et du Sud-Est. Au nord-ouest, la Mongolie montagneuse présente une alternance de chaînes et de dépressions intérieures s’écoulant vers des lacs (lac Oubsou), les autres courants vers lamer par les vallées des fleuves sibériens.

L’Altaï forme un arc et donne une frontière naturelle à la Mongolie.

Au milieu se dressent les monts Khangaï, massif de 700 km delong et principal réservoir hydrographique du pays. Le désert de Gobi forme une dépression, un plateau affaissé depuis des millénaires, correspondant à la moitié orientale de la Mongolie.

Il comporte une série de bassins, lestalas, qu’encadrent de petites crêtes.

À l’intérieur des talas on trouve des cuvettes plus petites, caillouteuses ou sablonneuses, les gobis, formations caractéristiques qui ont donné leur nom à la contrée la plus déshéritée du pays.

Une intense érosion éolienne empêche, en certains endroits, toute végétation. Le réseau hydrographique est exclusivement périphérique et circonscrit aux systèmes montagneux du Nord.

La Selenga, alimentée par les glaciers du Khangaï, et sonaffluent l’Orkhon gol forment le bassin hydrographique le plus important (282 000 km 2).

Leurs eaux se mêlent à proximité de la frontière russe et sont tributaires de l’Arctique par le lac Baïkal.

À l’est, un sous-affluent de l’Amour, l’Onon, draine quelques vallées.

Le bassin du Keroulen aboutit au Dalai nor, en territoire chinois.

La plusgrande partie de la Mongolie relève d’un drainage purement endoréique.

L’Ouest montagneux est la région des grands lacs comme le Khoubso (2 600 km à 1 624 md’altitude), l’Oubsa, le plus grand de Mongolie (3 350 km 2), le Kara-Ousou et l’Hövsgöl qui occupent les dépressions entre les massifs montagneux.

Dans le Gobi, les cours d’eau, rares et irréguliers, se perdent dans les sables et donnent quelquefois naissance à des étangs saumâtres lors de la saison humide. 2.2 Climat Le climat de la Mongolie est continental.

La Mongolie est la terre des vents.

Les différences de températures diurnes peuvent y dépasser 40 °C.

Le mécanismeatmosphérique est immuable : hautes pressions en hiver, basses pressions en été.

Le régime des vents y est implacable et brutal.

En hiver, des bourrasques soufflent duNord - Nord-Ouest par - 25 °C, - 30 °C, en moyenne.

En été, les orages secs par 35 °C-40 °C sont aussi pénibles.

Les précipitations estivales dans le Gobi avoisinent150 mm pour atteindre, dans les régions montagneuses, environ 300 mm. 2.3 Flore et faune L’action du vent et les écarts de température ont érodé les sols.

Sur le versant nord du Khangaï, la forêt a retenu les sols enrichis d’humus.

Ailleurs, ils sont pauvres.

Levent, en emportant les sols, a formé le lœss de la Chine et dénudé la Mongolie centrale.

La prairie et la steppe occupent la plus grande partie du territoire.

La steppe ariderecouvre 27 p.

100 des sols, la prairie herbeuse 26 p.

100 et la prairie mêlée à la forêt 25 p.

100.

Les graminées y prédominent naturellement avec, au sud, des plantesmédicinales, comme la jusquiame, la valériane et la badiane.

Concentrées au nord, les forêts ne couvrent que 6,5 p.

100 du territoire.

On y rencontre des essences tellesque les conifères, le mélèze, les pins et les cèdres de Sibérie.

En limite des prairies apparaissent les feuillus : bouleau, peuplier et saule.

La prairie, la steppe et le désertoccupent les 18 p.

100 restants. La Mongolie possède une faune très particulière qui comprend des espèces comme l’ havtgaï ou chameau sauvage, le taki (l’hémione), l’âne sauvage et le célèbre cheval de Przewalski, la plus ancienne espèce équidée connue.

Les yaks, les antilopes, les renards et les ours sont encore nombreux. 3 POPULATION ET SOCIÉTÉ Le peuple mongol ne forme pas un groupe ethnique homogène.

L’histoire a accompli l’unité du groupe à partir de tribus turques et toungouses.

Les Mongols Khalkhasconstituent le groupe majoritaire avec 75 p.

100 de la population ; leur idiome est la langue officielle de la Mongolie.

Les Mongols Bouriates vivent dans le nord du pays, lesDariangas occupent les steppes sud-orientales.

Les Ölöts (Dzoungares), les Kazakhs, les Torgouts, les Dervöts, les Kotons et les Darkhats peuplent les montagnes del’Ouest. 3.1 Démographie La Mongolie a une population de 2 996 081 habitants (estimation de 2008), soit une densité d’environ 1,9 habitant au km 2, la plus faible du monde.

En 2003, environ 57 p.

100 de la population vivait dans les agglomérations urbaines, à la suite de la politique forcenée d’urbanisation menée à partir des années 1970 ; l’exode rural a enoutre été accentué, au début des années 2000, par une série d’hivers très rigoureux ayant considérablement affecté les moyens de subsistance de la population dans lescampagnes. La croissance démographique annuelle est de 1,45 p.

100 en 2005, avec un taux de fécondité de 2,26 et une espérance de vie de 67,3 ans en moyenne. 3.2 Villes principales Oulan-Bator, la capitale historique fondée en 1369, était avant 1924 la résidence du Bogdo-Gegen, le Bouddha vivant, chef de l’Église mongole.

Elle abrite869 900 habitants (estimation 2004).

Les autres villes d’importance sont Darhan (estimation 1999 : 71 400 habitants) et Erdenet (estimation 1999 : 63 500 habitants), uncentre minier qui s’est rapidement développé dans les années 1970. 3.3 Religions et langues Les religions traditionnelles en Mongolie sont le bouddhisme lamaïste, qui a été interdit en 1929, et le chamanisme.

Depuis la libéralisation de 1990, on observe unerésurgence des pratiques lamaïstes.

Oulan-Bator possède encore plusieurs monastères bouddhistes.

Le mongol est la langue officielle du pays.

L’alphabet mongol a étéremis en vigueur et remplace l’alphabet cyrillique depuis 1990.

Plusieurs autres dialectes mongols sont parlés ; les langues mongoles font partie du groupe des langues. »

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