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mollusques.

Publié le 06/12/2021

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mollusques.
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PRÉSENTATION

mollusques, embranchement d'animaux à corps mou, généralement pourvus d'une coquille, externe ou interne.
Environ 70 000 espèces de mollusques (du latin mollis, « mou «) ont été décrites, ce qui fait d'eux le deuxième embranchement (numériquement parlant) du règne animal,
après les arthropodes. Il en existe de nombreuses espèces comestibles, comme les escargots, les huîtres, ou encore les calmars.
Les mollusques se sont adaptés à tous les milieux, mais c'est dans les mers qu'ils sont le plus nombreux et le plus diversifiés. On les y rencontre depuis le rivage jusqu'aux
abysses (voir faune abyssale). On en trouve également en eau douce -- c'est le cas de certaines limnées --, ou sur la terre ferme, avec les escargots et les limaces.
Certaines espèces sont très évoluées sur le plan psychique. C'est le cas, par exemple, de la pieuvre ou de la seiche.
La majorité des mollusques mesure entre 1 et 20 cm. C'est toutefois dans ce groupe que l'on trouve les plus grands des invertébrés : le calmar géant des grandes
profondeurs peut atteindre 20 m de long ! En revanche, les pieuvres géantes, telle celle décrite par Jules Verne dans Vingt mille Lieues sous les mers (parfois sous le nom
de calmar de Bouguer), n'existent pas.

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ÉVOLUTION

L'origine des mollusques est l'objet de discussions. On connaît des fossiles datant du cambrien, il y a 600 millions d'années, mais on pense qu'ils existaient déjà au
précambrien, malgré l'absence de fossiles de cette période. Les mollusques et les annélides auraient une origine commune. Ce postulat se fonde sur la ressemblance des
larves des annélides (larves « trocophores «) avec les larves de nombreux mollusques. Mais, malgré cette origine commune, les deux groupes auraient suivi très tôt des
voies divergentes.
En effet, les sept classes que renferme l'embranchement existaient à l'ère primaire. Les mollusques étaient un groupe très diversifié, et l'on en connaît un grand nombre
d'espèces fossiles. Certains groupes florissants, comme les ammonites, les bélemnites ou les rudistes, sont aujourd'hui éteints (voir extinction).

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CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES

Des animaux aussi divers que l'escargot, l'huître et le calmar ne semblent guère avoir de caractères communs. Seule une étude approfondie de l'anatomie permet de les
découvrir.
Le « prototype « du mollusque se déplace en rampant sur un organe plat et musclé, le pied. Son corps présente au moins l'ébauche d'une tête à une extrémité. Il possède
en général une coquille qui enveloppe la masse viscérale.

3.1

Tête

La tête comporte une bouche et des organes sensoriels (yeux, organes gustatifs, organes de l'équilibre). Chez beaucoup de mollusques, la partie antérieure du tube digestif,
au niveau de la bouche, possède une lame en forme de langue, en partie constituée de chitine. C'est la radula. Elle est couverte de dents et fonctionne comme une râpe lors
de la prise de nourriture. Le système nerveux des mollusques rappelle celui des annélides. Chez les céphalopodes, le cerveau est entouré par une sorte de boîte crânienne.
Il est presque aussi perfectionné que celui des poissons.

3.2

Masse viscérale et cavité palléale

La partie principale du corps est appelée masse viscérale. Elle comprend le tube digestif, composé en particulier d'un estomac et des glandes digestives. L'extrémité
postérieure du corps présente une cavité entourée par une couche de tissus, le manteau. Cette cavité est appelée cavité palléale (du latin palla, « manteau «). Elle renferme
les branchies et sert de débouché à l'anus, aux reins et aux glandes génitales.

3.3

Coquille

Le corps est en général surmonté d'une coquille, sécrétée par le manteau. Elle est composée de plusieurs couches de carbonate de calcium et d'autres minéraux, qui
forment la nacre. Elle est recouverte d'une couche externe cornée appelée périostracum. La coquille peut être constituée de plusieurs pièces, comme chez les chitons, de
deux pièces, chez les lamellibranches ou bivalves, ou d'une seule, chez les gastéropodes. Chez les limaces, elle est quasi inexistante.

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REPRODUCTION ET DÉVELOPPEMENT

Chez la plupart des mollusques, les sexes sont séparés. Chez les bivalves, les spermatozoïdes et les oeufs sont libérés dans l'eau. C'est là que vont s'opérer la fécondation et
le développement. Les jeunes larves, appelées véligères, nagent pendant une courte période, puis se posent sur le fond ou sur un support, où elles acquièrent leur forme
adulte définitive. L'huître et divers autres bivalves passent de l'état mâle à l'état femelle à plusieurs reprises au cours de leur vie : ils sont dits ambisexuels.
Chez les céphalopodes, comme la pieuvre, il y a un véritable accouplement entre le mâle et la femelle. Les oeufs sont pondus en amas qui rappellent une grappe de raisin. Il
n'y a pas de formes larvaires. À l'éclosion, c'est une jeune pieuvre qui sort de l'oeuf.
Les gastéropodes terrestres, comme l'escargot, sont hermaphrodites, c'est-à-dire à la fois mâle et femelle. Leurs oeufs sont déposés dans le sol et le développement est
direct, sans forme larvaire.

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COMPORTEMENT

Le comportement de la plupart des mollusques est rudimentaire. Certains gastéropodes ont un odorat très développé : ils peuvent localiser leur nourriture dans l'eau à une
distance considérable. De même, certaines espèces peuvent déceler leurs ennemis grâce à des processus chimiques. D'autres, comme les coquilles Saint-Jacques,
s'échappent en sautant ou en nageant. Seuls les céphalopodes, qui ont un système nerveux perfectionné et des yeux dont la structure rappelle beaucoup celle des yeux des
vertébrés, ont un comportement complexe. Leurs facultés d'apprentissage sont importantes et ils sont capables de distinguer et de reconnaître des formes géométriques
simples (carré, triangle, cercle). Ils peuvent également se camoufler en changeant de couleur pour se confondre avec les fonds marins sur lesquels ils vivent (voir
Mimétisme).

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IMPORTANCE ÉCOLOGIQUE

Les mollusques, parfois abondants, peuvent jouer un rôle non négligeable dans les chaînes alimentaires de divers milieux (voir Trophique, réseau). Beaucoup sont

herbivores. Sur les côtes, les chitons broutent les algues et dans les jardins, les escargots et limaces dévorent les salades.
Pour se nourrir, la plupart des bivalves filtrent les particules en suspension dans l'eau. Ainsi, une huître filtre 60 litres d'eau par jour. Sur certains littoraux, les moules
abondent au point d'éliminer les autres animaux.
Quelques gastéropodes sont carnivores et attaquent d'autres animaux, fixés ou peu agiles. Les plus remarquables sont les cônes, animaux marins qui possèdent une glande
à venin, et peuvent être dangereux, voire mortels, pour l'homme. Les céphalopodes sont des prédateurs très actifs d'animaux divers, comme les crabes, dont ils sont
capables de briser la coquille, ou les poissons.
Certains gastéropodes d'eau douce sont les hôtes de parasites provoquant de graves maladies chez l'Homme. Ainsi, les limnées abritent la douve du foie, tandis que
d'autres mollusques sont les hôtes de l'agent de la bilharziose.

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IMPORTANCE ÉCONOMIQUE

Certains mollusques (huîtres, moules, etc.) sont élevés depuis longtemps pour l'alimentation de l'homme ( voir aquaculture).
La nacre épaisse de la coquille de diverses espèces sert à faire des boutons. Les huîtres perlières sont l'objet d'un élevage important dans certains pays.

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DIVERSITÉ ET CLASSIFICATION

L'embranchement des mollusques groupe sept classes : aplacophores, monoplacophores, polyplacophores, gastéropodes, lamellibranches, scaphopodes et céphalopodes.

8.1

Aplacophores et monoplacophores

Les aplacophores possèdent, à la place d'une véritable coquille, des épines calcaires. Les monoplacophores ont une coquille plate et cinq ou six paires de branchies. On les
croyait disparus depuis l'ère primaire, mais, en 1952, une espèce a été découverte par le navire océanographique Galathea. Elle porte le nom de Neopilina.

8.2

Polyplacophores et scaphopodes

Les polyplacophores, ou chitons, sont communs sur les côtes rocheuses. Leur coquille est formée de huit plaques indépendantes. Les scaphopodes, ou dentales, ont une
coquille en forme de défense d'éléphant et vivent sur les fonds sableux.

8.3

Gastéropodes : escargots, limaces

Les gastéropodes sont asymétriques et d'aspect très variable. Ils possèdent, pour la plupart, une coquille hélicoïdale. Il en existe trois sous-classes. Les prosobranches sont
presque tous marins. Typiquement, ils ont soit une allure d'escargot, comme les bigorneaux, les buccins, les porcelaines, etc., soit une coquille aplatie (haliotis ou ormeau),
soit encore une forme de chapeau chinois (patelle). Les opisthobranches comprennent surtout les limaces de mer, nommées ainsi à cause de leur ressemblance avec les
limaces terrestres. Les pulmonés ont perdu la branchie présente chez les prosobranches et les opisthobranches, et ont acquis un poumon. Certains sont terrestres, comme
l'escargot ou la limace, d'autres vivent en eau douce, comme la limnée.

8.4

Lamellibranches (ou bivalves) : huîtres, moules, bénitiers

Chez les lamellibranches, encore appelés bivalves, la coquille est formée de deux valves, articulées par une charnière. La tête est peu développée. Certaines espèces vivent
fixées sur les fonds grâce à un faisceau de filaments (le byssus) sécrété par leur pied, d'autres sont mobiles. Toutes, en tout cas, sont aquatiques, et la plupart marines.

8.5

Céphalopodes : pieuvres, seiches

Chez les céphalopodes, le pied est réduit, et la bouche entourée de tentacules servant à capturer les proies. À l'exception des nautiles, ils sont dépourvus de coquille externe
-- ce qui semble être une coquille chez la femelle des argonautes est en réalité un « panier « calcaire sécrété par les tentacules au moment de la ponte. Seiches et calmars
possèdent une coquille interne, tandis que, chez les pieuvres, la coquille est totalement inexistante.
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